Voulant semer la discorde dans la sous-région Ouest-Africaine, quelle est la variable transnationale la plus sensible ?
La variable éthique, principalement PEULH !
Cette communauté est celle que l’on retrouve quasiment dans tous les pays de l’Afrique de l’Ouest.
Les tiraillements entre bergers et cultivateurs sont anciens et se déclinent à travers des ethnies différentes dans plusieurs pays. Cette violence inouïe au Mali ne relève pas du hasard. Les forces du mal, à travers Amadou KOUFA, ont voulu prolonger l’instabilité née au nord-Mali en adjoignant une caractéristique ethnique. Il n’y a rien de plus subversif et efficace au regard de ce que l’appartenance ethnique convoque. C’est pourquoi des confrontations similaires ont lieu au Burkina voisin opposant PEULH et confrères Burkinabés.
Il est intéressant de voir que le centre du Mali, zone de Turbulence, diffère du vaste nord désertique. Les défaillances du renseignement Malien sont aussi troublantes que celles des partenaires étrangers qui disposent de moyens techniques colossaux. Mieux, une attaque d’une telle envergure a lieu à peine quelques jours après les événements malheureux de DIOURA qui rappellent Aguelhoc 2011.
Il apparaît clairement, aujourd’hui, que c’est l’unité de la Nation Malienne et, au-delà, la cohésion des communautés de la sous-région Ouest-Africaine qui sont objets de manœuvres par des forces qui ont un agenda et des objectifs clairs.
C’est pourquoi la réponse doit, avant tout, provenir de notre idéal de “vivre-ensemble”. Au-delà du Mali, c’est un leadership régional qui peut nous sauver de l’abîme qui se pointe à l’horizon. Une réponse pragmatique et régionale doit être donnée. Elle doit s’inscrire, en tous points, dans un registre stratégique en évitant les amalgames des éléments de langages qui ne font que accentuer les divisions.
Le Mali n’est pas menacée. C’est toute l’Afrique de l’Ouest.
Mouhamadou Lamine Bara LO
La variable éthique, principalement PEULH !
Cette communauté est celle que l’on retrouve quasiment dans tous les pays de l’Afrique de l’Ouest.
Les tiraillements entre bergers et cultivateurs sont anciens et se déclinent à travers des ethnies différentes dans plusieurs pays. Cette violence inouïe au Mali ne relève pas du hasard. Les forces du mal, à travers Amadou KOUFA, ont voulu prolonger l’instabilité née au nord-Mali en adjoignant une caractéristique ethnique. Il n’y a rien de plus subversif et efficace au regard de ce que l’appartenance ethnique convoque. C’est pourquoi des confrontations similaires ont lieu au Burkina voisin opposant PEULH et confrères Burkinabés.
Il est intéressant de voir que le centre du Mali, zone de Turbulence, diffère du vaste nord désertique. Les défaillances du renseignement Malien sont aussi troublantes que celles des partenaires étrangers qui disposent de moyens techniques colossaux. Mieux, une attaque d’une telle envergure a lieu à peine quelques jours après les événements malheureux de DIOURA qui rappellent Aguelhoc 2011.
Il apparaît clairement, aujourd’hui, que c’est l’unité de la Nation Malienne et, au-delà, la cohésion des communautés de la sous-région Ouest-Africaine qui sont objets de manœuvres par des forces qui ont un agenda et des objectifs clairs.
C’est pourquoi la réponse doit, avant tout, provenir de notre idéal de “vivre-ensemble”. Au-delà du Mali, c’est un leadership régional qui peut nous sauver de l’abîme qui se pointe à l’horizon. Une réponse pragmatique et régionale doit être donnée. Elle doit s’inscrire, en tous points, dans un registre stratégique en évitant les amalgames des éléments de langages qui ne font que accentuer les divisions.
Le Mali n’est pas menacée. C’est toute l’Afrique de l’Ouest.
Mouhamadou Lamine Bara LO
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