L’invite de Thierno Alassane Sall au Conseil constitutionnel après le rejet de ses parrainages.


L’histoire des parrainages n’a pas encore révélé tous ses secrets. Le modèle de contrôle choisi par les ‘’Sages’’ du Conseil constitutionnel continue de faire l’objet de contestations. Après certains acteurs politiques qui sont montés au créneau, Thierno Alassane Sall vient se jeter dans la marre. Le bureau politique de la République des Valeurs ‘’Reewum Ngor’’, structure dont il est le leader, est d’avis que ‘’ce type de rejets de manière aussi massive est inquiétant parce qu’il renverse le principe de la recevabilité statistiquement hautement probable pour instaurer comme principe de jugement la probable irrecevabilité’’. D’où une invite faite aux dits ‘’sages’’.
 
‘’Nous appelons solennellement le Conseil Constitutionnel à ne jamais introduire cette jurisprudence dangereuse dans le corpus légal de la République. En outre, le Conseil Constitutionnel devrait recouper les résultats du contrôle électronique avec les versions papiers qui comportent la signature des citoyens au moins dans le cas d’erreurs mineurs sur le prénom ou nom des parrains’’, a indiqué ladite structure. Celle-ci de plaider ‘’pour l’Etat de droit’’, avant d’inviter le Conseil Constitutionnel à ‘’accepter et traiter convenablement leur recours pour la validation des parrains et la recevabilité de la candidature du président Thierno Alassane Sall’’.
 
‘’Le Conseil Constitutionnel devrait …’’
 
Dans un communiqué parvenu à Dakaractu, le bureau politique de La République des Valeurs – Reewum Ngor de présenter les bases scientifiques de leur recours au Conseil Constitutionnel pour la validation des parrains du président Thierno Alassane Sall
 
‘’Un parrainage est identifié par une séquence de plus d’une trentaine de caractères alphanumériques (numéro d’électeur, numéro de carte Cedeao, nom de la commune) plus le prénom, le nom et la signature du citoyen. La RV2019 a décompté que plus de dix-huit milles (18 000) parrains du candidat Thierno Alassane Sall ont été rejetés par le Conseil Constitutionnel alors que la trentaine de caractères alphanumériques ont été correctement saisis et correspondent bien à des électeurs. L’unique raison de leur rejet par le Conseil Constitutionnel est qu’une lettre du prénom ou du nom de l’électeur-parrain a été omise ou mal saisie dans la version électronique’’, a indiqué le document.
 
Cependant, ladite structure estime qu’il ‘’est statistiquement impossible que ces parrains rejetés aient pu être inventés de toute pièce ce qui établit leur recevabilité sur le plan juridique. En effet, il y a plus de 1026*2610possibilités d’écrire les 36 caractères alphanumériques composés du numéro d’électeur (9 chiffres), du numéro de la carte Cedeao (17 chiffres) et du nom de la commune (en moyenne 10 caractères, exemple ‘’Pikine Est’’). Ce chiffre est astronomique, il est de loin supérieur au nombre d’étoiles dans notre galaxie et même dans l’univers observable (1023). Aucun humain ni aucune machine n’aurait pu identifier la seule occurrence alphanumérique qui corresponde exactement à un parrain inscrit sur les listes électorales’’, note le communiqué.
 
Lequel poursuit pour dire que ‘’si cela avait été possible alors il y aurait un gagnant au loto tous les jours et les systèmes de sécurité informatique seraient constamment violés". "Dès lors qu’il est statistiquement impossible d’inventer un seul électeur, comment imaginer que la RV2019 ait pu en trouver 18 000 et qu’ils soient toutes rejeter parce qu’un seul caractère diffère de la séquence d’une quarantaine de caractères alphanumériques qui les identifient. Le Conseil Constitutionnel serait-il en voie d’invalider les Mathématiques ?’’, se sont interrogé M. Sall et Cie.
Lundi 7 Janvier 2019




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