Un drame familial d’une rare atrocité secoue Bambey. Kéba Sarr, coiffeur âgé de 36 ans, a été placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Diourbel. Accusé de viols répétés sur sa propre mère, gravement diminuée par un accident vasculaire cérébral, il est poursuivi pour un crime d’une gravité exceptionnelle. L’Observateur dévoile les détails glaçants de cette affaire qui choque toute une nation.
Des aveux après une découverte insoutenable
Le 8 décembre 2024, dans la maison familiale à Bambey, la sœur de Kéba Sarr fait une découverte insoutenable. Intriguée par les incohérences et les pleurs fréquents de leur mère, une femme alitée et incapable de se défendre, elle décide de surveiller son frère. Au cœur de la nuit, elle le surprend en plein acte. Ce choc, loin de la terrasser, lui donne la force de dénoncer les faits. Le lendemain matin, elle se rend au commissariat urbain de Bambey pour déposer une plainte.
Lors de son audition, Kéba Sarr passe aux aveux, confirmant les faits qui lui sont reprochés. Il reconnaît avoir abusé à plusieurs reprises de sa mère sous l’effet de la drogue. Mais ces aveux n’atténuent en rien l’horreur des actes, qui suscitent une indignation massive dans la communauté.
Une victime sans défense réduite au silence
La victime, une femme âgée souffrant de graves séquelles d’un AVC, vivait dans une incapacité physique totale. Selon L’Observateur, elle n’avait aucun moyen de repousser les agressions de son fils, son état l’empêchant même de s’exprimer. Ses pleurs fréquents étaient sa seule forme de protestation, mais ils étaient restés incompris jusqu’à ce que sa fille commence à enquêter.
Un mandat de dépôt pour des faits d’une gravité extrême
Le 12 décembre 2024, après sa comparution devant le juge instructeur du deuxième cabinet du Tribunal de grande instance de Diourbel, Kéba Sarr a été placé sous mandat de dépôt. Il est poursuivi pour viol sur ascendant, un crime lourdement puni par la loi sénégalaise. La vulnérabilité de la victime et la répétition des faits aggravent encore les charges retenues contre lui.
La question des facultés mentales en débat
Au cours de l’enquête, certains proches ont évoqué un possible trouble mental chez Kéba Sarr, aggravé par une consommation régulière de drogues. Cependant, cette hypothèse est largement mise en doute. “S’il était sous l’effet de la drogue, comment expliquer qu’il ait pu planifier et répéter ces actes ?”, s’interrogent des habitants de Bambey.
Une communauté sous le choc, un tabou brisé
Ce drame familial met en lumière les tabous persistants autour de l’inceste et des violences sexuelles au sein des foyers sénégalais. L’acte de bravoure de la sœur de Kéba Sarr, qui a osé dénoncer son propre frère pour protéger leur mère, souligne l’importance de briser le silence autour de ces crimes.
Pour L’Observateur, cette affaire pose des questions cruciales sur la protection des personnes vulnérables et sur la nécessité de renforcer la vigilance face aux violences intrafamiliales. Désormais, la justice est attendue pour rendre un verdict à la hauteur de ce drame qui a brisé une famille et bouleversé toute une communauté.
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