Le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) a installé ce mardi 22 avril 2025 les comités régional et départemental de Kaolack, dans le but de faire face à l'immigration clandestine qui continue de causer des pertes en vies humaines chez les jeunes.
Selon le Dr Modou Diagne, secrétaire permanent du Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, « le CILMI doit compter sur les comités régionaux et départementaux qui sont également prévus dans le décret. Ces comités sont chargés d’appliquer les directives du CILMI au niveau local. C’est une volonté de Monsieur le Président de la République de territorialiser la lutte, c’est-à-dire d’impliquer les populations à la base et toutes les communautés pour participer à l’élaboration des politiques publiques de lutte contre la migration irrégulière, mais aussi de participer à leur application sur le terrain ».
Ces comités, qui constituent des démembrements du comité interministériel, sont mis en place pour une lutte plus efficace et pour faire face à ce phénomène qui met en péril l’avenir de la jeunesse du pays. « Vous avez remarqué qu'en 2024, nous avons enregistré 105 corps sans vie retrouvés, sans compter ceux qui sont restés dans l’océan. Il y a aussi des abus sexuels sur des femmes qui ont fait le voyage en pirogue ou à travers le désert, ainsi que des violences sur des enfants. Pour lutter contre tous ces dangers, il faudra travailler en synergie au sein de ces comités régionaux, départementaux, et autour du Conseil interministériel, afin de réduire drastiquement la migration irrégulière d'ici dix ans », a-t-il ajouté.
Il est à noter que ces comités, dirigés par le gouverneur au niveau régional et par le préfet à l’échelle départementale, regroupent également des élus locaux, des chefs de service, des partenaires financiers de l’État du Sénégal, des ONG, des autorités religieuses et coutumières, ainsi que des membres d’associations de migrants.
Fallou Gallass Sylla
Selon le Dr Modou Diagne, secrétaire permanent du Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, « le CILMI doit compter sur les comités régionaux et départementaux qui sont également prévus dans le décret. Ces comités sont chargés d’appliquer les directives du CILMI au niveau local. C’est une volonté de Monsieur le Président de la République de territorialiser la lutte, c’est-à-dire d’impliquer les populations à la base et toutes les communautés pour participer à l’élaboration des politiques publiques de lutte contre la migration irrégulière, mais aussi de participer à leur application sur le terrain ».
Ces comités, qui constituent des démembrements du comité interministériel, sont mis en place pour une lutte plus efficace et pour faire face à ce phénomène qui met en péril l’avenir de la jeunesse du pays. « Vous avez remarqué qu'en 2024, nous avons enregistré 105 corps sans vie retrouvés, sans compter ceux qui sont restés dans l’océan. Il y a aussi des abus sexuels sur des femmes qui ont fait le voyage en pirogue ou à travers le désert, ainsi que des violences sur des enfants. Pour lutter contre tous ces dangers, il faudra travailler en synergie au sein de ces comités régionaux, départementaux, et autour du Conseil interministériel, afin de réduire drastiquement la migration irrégulière d'ici dix ans », a-t-il ajouté.
Il est à noter que ces comités, dirigés par le gouverneur au niveau régional et par le préfet à l’échelle départementale, regroupent également des élus locaux, des chefs de service, des partenaires financiers de l’État du Sénégal, des ONG, des autorités religieuses et coutumières, ainsi que des membres d’associations de migrants.
Fallou Gallass Sylla
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