Au lendemain du procès opposant Ousmane Sonko et Adji Sarr, les commentaires vont bon train au Fouladou. Ainsi, nous avons tendu le micro aux populations et aux politiques afin de recueillir leurs impressions sur cette affaire.
La plupart souhaite que ce différend soit tiré au clair pour que les Sénégalais puissent vaquer tranquillement à leurs occupations. Mieux, ils se sont prononcés aussi sur la violence qui a émaillé ou retardé leurs activités économiques à chaque convocation du leader de Pastef.
Dans ce sillage, nous avons tendu le micro aussi bien à l'opposition qu’au pouvoir. Ndiogou Dème (opposition/Pds) estime que ce procès est une "manipulation politique". De l'autre côté, Sidy D. (BBY) précise qu'Ousmane Sonko doit répondre de ses actes devant la justice. Ce dernier de souligner qu'il est important d'éclairer l'opinion nationale et internationale sur cette affaire. Selon lui, ce procès a tenu en haleine les Sénégalais pendant deux ans avec des morts qu'on pouvait éviter. Si certains ont vécu intensément ce procès jusqu’au finish, d’autres disent vouloir que ce procès se termine dans un climat de stabilité.
À en croire Sidy D., « quel que soit le rang que nous occupons, nous devons respecter les institutions de notre pays. Mais, nous voyons qu'Ousmane Sonko défie nos institutions sans raison, oubliant que les hommes passent et les institutions demeurent. » Dans la foulée, il précise que « nul n'est au-dessus de la loi. Et s'il y'a viol et menace de mort qu'il purge sa peine comme tout bon citoyen devant la loi… »
Il faut rappeler que ce lendemain de procès a été émaillé parfois de violence verbale entre commentateurs. En ce sens, nous avons assisté à une discussion houleuse ce matin entre deux jeunes qui ont failli en venir aux mains.
Pour Fatoumata Diawara, tenancière de table, « nous sommes victimes indirectes de ce procès car nous enregistrons des pertes ou des invendus à chaque convocation d’Ousmane Sonko. C'est pourquoi, elle soutient : « nous sommes heureuses de voir la tenue du procès pour retrouver la paix sociale. D'ailleurs, tous nos débats ces derniers temps sont occupés par l'affaire Ousmane Sonko/Adji Sarr. Ce sera une aubaine pour nous que ce procès soit vidé pour le bonheur des populations. »
Cependant, Ndiogou Dème (SG/Pds) déplore en ces termes : « j’ai suivi le procès avec beaucoup d’intérêt car c’était la démocratie et la vie politique et sociale du Sénégal qui étaient en jeu. Mais ce que nous avons entendu comme témoignage nous rassure comme quoi, nous allons vers un acquittement pur et simple pour Ousmane Sonko. Cependant, je pense que Macky Sall veut éliminer tout simplement Ousmane Sonko, car étant un potentiel adversaire. » En ce sens, il rappelle que « ce procès a permis d’éclairer la lanterne des sénégalais. D’ailleurs, on voit que c’est un procès entre deux citoyens ordinaires qu’on a compliqué pour en faire un dossier d’État. De ce constat, on pense qu’on voudrait assassiner politiquement Sonko comme nous l’avons vu avec Khalifa Sall et Karim Meïssa Wade. »
Sans langue de bois, il argue : « c’est pourquoi, je dis qu’au Sénégal aujourd’hui deux plus un égale deux. Avec ce schéma tout bien fabriqué risque de tuer la démocratie. Et pour une issue heureuse et pour la stabilité sociale, on pense que Macky Sall annoncera sa non-candidature lors de la tenue du dialogue le 30 mai prochain… »
La plupart souhaite que ce différend soit tiré au clair pour que les Sénégalais puissent vaquer tranquillement à leurs occupations. Mieux, ils se sont prononcés aussi sur la violence qui a émaillé ou retardé leurs activités économiques à chaque convocation du leader de Pastef.
Dans ce sillage, nous avons tendu le micro aussi bien à l'opposition qu’au pouvoir. Ndiogou Dème (opposition/Pds) estime que ce procès est une "manipulation politique". De l'autre côté, Sidy D. (BBY) précise qu'Ousmane Sonko doit répondre de ses actes devant la justice. Ce dernier de souligner qu'il est important d'éclairer l'opinion nationale et internationale sur cette affaire. Selon lui, ce procès a tenu en haleine les Sénégalais pendant deux ans avec des morts qu'on pouvait éviter. Si certains ont vécu intensément ce procès jusqu’au finish, d’autres disent vouloir que ce procès se termine dans un climat de stabilité.
À en croire Sidy D., « quel que soit le rang que nous occupons, nous devons respecter les institutions de notre pays. Mais, nous voyons qu'Ousmane Sonko défie nos institutions sans raison, oubliant que les hommes passent et les institutions demeurent. » Dans la foulée, il précise que « nul n'est au-dessus de la loi. Et s'il y'a viol et menace de mort qu'il purge sa peine comme tout bon citoyen devant la loi… »
Il faut rappeler que ce lendemain de procès a été émaillé parfois de violence verbale entre commentateurs. En ce sens, nous avons assisté à une discussion houleuse ce matin entre deux jeunes qui ont failli en venir aux mains.
Pour Fatoumata Diawara, tenancière de table, « nous sommes victimes indirectes de ce procès car nous enregistrons des pertes ou des invendus à chaque convocation d’Ousmane Sonko. C'est pourquoi, elle soutient : « nous sommes heureuses de voir la tenue du procès pour retrouver la paix sociale. D'ailleurs, tous nos débats ces derniers temps sont occupés par l'affaire Ousmane Sonko/Adji Sarr. Ce sera une aubaine pour nous que ce procès soit vidé pour le bonheur des populations. »
Cependant, Ndiogou Dème (SG/Pds) déplore en ces termes : « j’ai suivi le procès avec beaucoup d’intérêt car c’était la démocratie et la vie politique et sociale du Sénégal qui étaient en jeu. Mais ce que nous avons entendu comme témoignage nous rassure comme quoi, nous allons vers un acquittement pur et simple pour Ousmane Sonko. Cependant, je pense que Macky Sall veut éliminer tout simplement Ousmane Sonko, car étant un potentiel adversaire. » En ce sens, il rappelle que « ce procès a permis d’éclairer la lanterne des sénégalais. D’ailleurs, on voit que c’est un procès entre deux citoyens ordinaires qu’on a compliqué pour en faire un dossier d’État. De ce constat, on pense qu’on voudrait assassiner politiquement Sonko comme nous l’avons vu avec Khalifa Sall et Karim Meïssa Wade. »
Sans langue de bois, il argue : « c’est pourquoi, je dis qu’au Sénégal aujourd’hui deux plus un égale deux. Avec ce schéma tout bien fabriqué risque de tuer la démocratie. Et pour une issue heureuse et pour la stabilité sociale, on pense que Macky Sall annoncera sa non-candidature lors de la tenue du dialogue le 30 mai prochain… »
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