Habillée d’un short or et d’un haut multicolore, c’est une Katy Dièye aux yeux bouffis par le sommeil (selon elle), qui nous a accueilli hier, aux environs de 19 heures, chez elle à Liberté 6 Extension. La talentueuse danseuse est revenue sur sa courte incarcération (7 jours), après avoir été accusée de détenir de la drogue, du chanvre indien (Yamba) plus exactement. «Je suis sortie ce matin (hier) et je dors depuis. Là, je viens à peine de me réveiller», commence-t-elle par dire avant de narrer son histoire.
«C’était vendredi dernier aux Hlm Grand-Médine. Je suis partie acheter de quoi me tresser au marché Dior et la personne qui devait me coiffer m’a demandé de venir dans cette maison que je ne connais même pas et j’y suis passée pour la récupérer. Mais quand la police est venue, j’ai été la seule fille qu’elle a emmenée. Les policiers ont vu le chanvre dans ma pochette et m’a demandé que c’était à qui j’ai dit que ce n’était pas à moi. Alors, l’un des policiers m’a giflée et je lui ai dit de ne plus jamais me frapper. Je n’ai jamais fumé, je ne sais même pas ce que c’est et les policiers nous ont amenés par la suite», raconte Katy Dièye.
Sur la possibilité que ce soit un coup monté contre elle, Katy Dièye affirme : «Je ne dis le nom de personne mais c’est quelqu’un avec qui j’ai un différend et qui s’est ainsi vengé en payant Assane Niang pour qu’il me tende ce piège, il se reconnaîtra. Mais je n’ai rien fait et la personne qui l’a fait a reconnu devant le tribunal que c’était elle, grâce à Dieu. C’est Lui qui m’avait mise là-bas et c’est Lui qui m’en a sortie». En ce qui concerne l’incarcération, elle confie : «‘Gor moomul prison. Waaye prison jombul ken’ (la prison ce n’est pas pour les gens biens. Mais personne n’est pour autant à l’abri). Et que Dieu fasse que ceux y sont en sortent. C’est quelque chose qu’on ne connaît pas bien sûr, puisqu’on ferme les portes à partir de 18 heures. Mais c’était sympa». Selon elle, ses collègues de cellule étaient gentilles. «Dès que je suis entrée, je leur ai raconté mon histoire. Elles étaient attristées et on a beaucoup discuté. Elles m’ont donné de bons conseils. On a rigolé, on s’est amusé. C’était bien», poursuit-elle.
«Je vis quelque chose d’extrêmement difficile actuellement»
En outre, Katy Dièye argue qu’aller en prison fait toujours mal, surtout pour ses proches. «Ma fille (Ndlr : une fillette d’une dizaine d’années), ma mère qui n’a été au courant que lorsque je suis sortie ce matin, car je ne parlais qu’à mon père et mes frères, j’ai demandé à ce qu’on leur dise que j’ai voyagé. Car ça fait mal, mais peut-être que c’était mon destin, c’est en Dieu que je crois», dit-elle.
Une situation qui a plus que choqué Katy qui confie ne pas «fumer, ni boire, ni même sortir la nuit». «Je suis seule, je n’ai ni parents, ni amis, ni confidents. Je me sens plus prisonnière chez moi qu’à la prison. Dieu merci, je ne vais nulle part, je peux rester une semaine au moins sans sortir de chez moi. Je reste-là, je regarde la télé, je m’entraîne, je pleure, je prie et j’attends Dieu. Parce que je vis quelque chose d’extrêmement difficile actuellement», ajoute-elle. En effet, vivant seule dans un appartement avec sa fille, elle doit la prendre en charge, payer le loyer et elle n’a pas de revenues en ce moment. «Mais c’est Dieu qui m’aide à m’en sortir et la personne qui me loue cet endroit est très compréhensible. ‘Dafsi diap bou bax té mangui xaar yalla’ (elle m’aide beaucoup et je m’en remets à Dieu)»
Même si l’ex-danseuse de Viviane Ndour, qui fait savoir avoir temporairement arrêté la danse, refuse catégoriquement d’entrer dans les détails, elle explique que ses parents ne voulaient pas qu’elle fasse de la danse. «Ils ne voulaient pas que je danse au début, mais j’en ai fait qu’à ma tête. Et aujourd’hui, tout ce que je traverse est lié à cela. Mais ils ne m’ont pas tourné le dos. Ils sont toujours à mes côtés, mais c’est moi qui ai honte, qui suis gênée. Je ne peux rien dire d’autre», conclut-elle.
Précisant que Assane n’est pas son petit ami, Katy fait savoir que son copain vit à l’étranger.
Oumou Sidya DRAME & Cheikh DIALLO (Photos)
( Le Populaire )
«C’était vendredi dernier aux Hlm Grand-Médine. Je suis partie acheter de quoi me tresser au marché Dior et la personne qui devait me coiffer m’a demandé de venir dans cette maison que je ne connais même pas et j’y suis passée pour la récupérer. Mais quand la police est venue, j’ai été la seule fille qu’elle a emmenée. Les policiers ont vu le chanvre dans ma pochette et m’a demandé que c’était à qui j’ai dit que ce n’était pas à moi. Alors, l’un des policiers m’a giflée et je lui ai dit de ne plus jamais me frapper. Je n’ai jamais fumé, je ne sais même pas ce que c’est et les policiers nous ont amenés par la suite», raconte Katy Dièye.
Sur la possibilité que ce soit un coup monté contre elle, Katy Dièye affirme : «Je ne dis le nom de personne mais c’est quelqu’un avec qui j’ai un différend et qui s’est ainsi vengé en payant Assane Niang pour qu’il me tende ce piège, il se reconnaîtra. Mais je n’ai rien fait et la personne qui l’a fait a reconnu devant le tribunal que c’était elle, grâce à Dieu. C’est Lui qui m’avait mise là-bas et c’est Lui qui m’en a sortie». En ce qui concerne l’incarcération, elle confie : «‘Gor moomul prison. Waaye prison jombul ken’ (la prison ce n’est pas pour les gens biens. Mais personne n’est pour autant à l’abri). Et que Dieu fasse que ceux y sont en sortent. C’est quelque chose qu’on ne connaît pas bien sûr, puisqu’on ferme les portes à partir de 18 heures. Mais c’était sympa». Selon elle, ses collègues de cellule étaient gentilles. «Dès que je suis entrée, je leur ai raconté mon histoire. Elles étaient attristées et on a beaucoup discuté. Elles m’ont donné de bons conseils. On a rigolé, on s’est amusé. C’était bien», poursuit-elle.
«Je vis quelque chose d’extrêmement difficile actuellement»
En outre, Katy Dièye argue qu’aller en prison fait toujours mal, surtout pour ses proches. «Ma fille (Ndlr : une fillette d’une dizaine d’années), ma mère qui n’a été au courant que lorsque je suis sortie ce matin, car je ne parlais qu’à mon père et mes frères, j’ai demandé à ce qu’on leur dise que j’ai voyagé. Car ça fait mal, mais peut-être que c’était mon destin, c’est en Dieu que je crois», dit-elle.
Une situation qui a plus que choqué Katy qui confie ne pas «fumer, ni boire, ni même sortir la nuit». «Je suis seule, je n’ai ni parents, ni amis, ni confidents. Je me sens plus prisonnière chez moi qu’à la prison. Dieu merci, je ne vais nulle part, je peux rester une semaine au moins sans sortir de chez moi. Je reste-là, je regarde la télé, je m’entraîne, je pleure, je prie et j’attends Dieu. Parce que je vis quelque chose d’extrêmement difficile actuellement», ajoute-elle. En effet, vivant seule dans un appartement avec sa fille, elle doit la prendre en charge, payer le loyer et elle n’a pas de revenues en ce moment. «Mais c’est Dieu qui m’aide à m’en sortir et la personne qui me loue cet endroit est très compréhensible. ‘Dafsi diap bou bax té mangui xaar yalla’ (elle m’aide beaucoup et je m’en remets à Dieu)»
Même si l’ex-danseuse de Viviane Ndour, qui fait savoir avoir temporairement arrêté la danse, refuse catégoriquement d’entrer dans les détails, elle explique que ses parents ne voulaient pas qu’elle fasse de la danse. «Ils ne voulaient pas que je danse au début, mais j’en ai fait qu’à ma tête. Et aujourd’hui, tout ce que je traverse est lié à cela. Mais ils ne m’ont pas tourné le dos. Ils sont toujours à mes côtés, mais c’est moi qui ai honte, qui suis gênée. Je ne peux rien dire d’autre», conclut-elle.
Précisant que Assane n’est pas son petit ami, Katy fait savoir que son copain vit à l’étranger.
Oumou Sidya DRAME & Cheikh DIALLO (Photos)
( Le Populaire )