
DAKARACTU.COM Pourquoi, alors que tout le monde s’attendait à une décision de justice concernant l’affaire Malick Noël Seck, le jugement en a été différé jusqu’à jeudi ? Le jeune membre de Convergence socialiste, poursuivi pour menaces envers des magistrats, violence et d’autres motifs, a vu le parquet requérir à son encontre une peine de 5 ans de prison. La salle du Palais de Justice était bondée. Les alentours étaient remplis de sympathisants du camarade de Barthélémy Dias, comme de jeunes de l’UJTL, ce qui donnait au temple de Thémis des allures de forteresse assiégée. Tous attendaient un verdict. Si le jugement n’a pas été rendu ce mardi, c’est bien parce que des désaccords se sont dressés entre magistrats d’une part et entre magistrats et politiques d’autre part.
Dakaractu est en mesure de révéler que des divergences de vue et d’approche du cas Malick Noël Seck, ont éclaté entre magistrats d’abord. Autant le parquet opterait pour une condamnation pour l’exemple, en proposant un an ferme, autant le cabinet d’instruction développe une tendance qui œuvre pour l’apaisement, en demandant qu’un sursis de 6 mois lui soit infligé. Les deux parties n’avaient toujours pas trouvé d’accord jusqu’au matin du 18 octobre, en dépit de l’offre des parquetiers de condamner à un an de prison assorti de six mois de sursis. Pour arrondir les angles, une rencontre est prévue dans la journée du mercredi 19 octobre. Mais l’idée majoritaire est d’appliquer à Malick Seck une peine de 6 mois avec sursis, pour que la paix revienne dans les esprits qui semblent surchauffés dans l’attente d’un verdict qui donnera lieu à des contestations certaines, quel qu’il soit.
Le deuxième désaccord est entre magistrats et politiques. Ceux-ci sont pour une baisse de la tension, et ont évoqué les liens du prévenu avec la famille Omarienne qui a défendu la cause du jeune socialiste. Les magistrats ont dénoncé cette pression. Ces manœuvres ont titillé leur esprit de corps.
Cependant, au vu des « services d’ordre » très particuliers qui entouraient le Palais de Justice, avec des lutteurs accompagnés de chiens féroces, qui n’avaient pas été transportés là par des forces de l’ordre conventionnelles, on peut craindre que l’Etat soit tenté par la sanction forte, d’autant qu’il sent que l’opinion ne cautionne pas vraiment le geste un peu trop audacieux et iconoclaste de Malick Noël Seck.
Cette journée de mercredi sera décisive et lourde de dangers. On comprend que des conciliabules se poursuivent car c’est une décision qui ouvrira la porte soit à l’apaisement soit à la confrontation, avec une mise sous pression des 5 sages.
La lettre de Malick Seck aurait alors fait mouche. C’était le but de la manœuvre.
Dakaractu est en mesure de révéler que des divergences de vue et d’approche du cas Malick Noël Seck, ont éclaté entre magistrats d’abord. Autant le parquet opterait pour une condamnation pour l’exemple, en proposant un an ferme, autant le cabinet d’instruction développe une tendance qui œuvre pour l’apaisement, en demandant qu’un sursis de 6 mois lui soit infligé. Les deux parties n’avaient toujours pas trouvé d’accord jusqu’au matin du 18 octobre, en dépit de l’offre des parquetiers de condamner à un an de prison assorti de six mois de sursis. Pour arrondir les angles, une rencontre est prévue dans la journée du mercredi 19 octobre. Mais l’idée majoritaire est d’appliquer à Malick Seck une peine de 6 mois avec sursis, pour que la paix revienne dans les esprits qui semblent surchauffés dans l’attente d’un verdict qui donnera lieu à des contestations certaines, quel qu’il soit.
Le deuxième désaccord est entre magistrats et politiques. Ceux-ci sont pour une baisse de la tension, et ont évoqué les liens du prévenu avec la famille Omarienne qui a défendu la cause du jeune socialiste. Les magistrats ont dénoncé cette pression. Ces manœuvres ont titillé leur esprit de corps.
Cependant, au vu des « services d’ordre » très particuliers qui entouraient le Palais de Justice, avec des lutteurs accompagnés de chiens féroces, qui n’avaient pas été transportés là par des forces de l’ordre conventionnelles, on peut craindre que l’Etat soit tenté par la sanction forte, d’autant qu’il sent que l’opinion ne cautionne pas vraiment le geste un peu trop audacieux et iconoclaste de Malick Noël Seck.
Cette journée de mercredi sera décisive et lourde de dangers. On comprend que des conciliabules se poursuivent car c’est une décision qui ouvrira la porte soit à l’apaisement soit à la confrontation, avec une mise sous pression des 5 sages.
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