À l’instar des autres collectivités territoriales, la commune de Saint-Louis a aussi célébré la journée nationale du talibé.
Maîtres coraniques, Ndeyou Daara, mouvements associatifs, Ong et autres acteurs qui s’activent dans la protection des enfants, tous se sont félicités de l’organisation de cette journée riche en enseignements autour d’un panel dont le thème a porté sur "Daara, un modèle de construction dans la citoyenneté."
Durant toute la matinée, les panélistes ont longuement échangé sur le phénomène social qu'est la mendicité des talibés dans la ville tricentenaire.
L’Imam Ratib de Saint-Louis présent à cette cérémonie, a invité les maîtres coraniques à changer de comportement à l’endroit de ces apprenants.
Selon Cheikhou Diallo, l’Islam n’accepte pas n'importe quelle mendicité, car elle ternit l’image de la religion musulmane. De l’avis de son éminence, tous les acteurs qui évoluent dans le secteur de l’éducation doivent réagir et se pencher sérieusement sur cette problématique pour enlever ces jeunes talibés de la rue.
Cette journée était aussi une occasion pour ces acteurs du développement social de réfléchir sur l’ensemble des problèmes auxquels les talibés sont confrontés quotidiennement dans la région nord.
Le chef de service régional de l’action sociale s’est surtout appesanti sur les nombreux efforts déployés par les pouvoirs publics afin de mieux cerner les contours de ce secteur très sensible et qui touche de façon négative notre société. Gora Sèye s’est aussi réjoui de l’engagement des maîtres coraniques de la région qui ont décidé de participer pleinement à la politique de l’État qui consiste à retirer les enfants talibés des rues de Saint-Louis. Aujourd’hui, a-t-il ajouté, il faut qu’il y ait une décentralisation de la lutte au niveau des autres régions, car jusqu’ici, seul Dakar a bénéficié de cette opération.
Cette journée dédiée aux talibés était aussi une occasion pour beaucoup de saint-louisiens de donner leur avis sur la question, mais surtout de faire une analyse sans complaisance de cette vie que mènent les talibés. À en croire nos interlocuteurs, le problème de la prise en charge de ces petits talibés demeure entier car les maladies diarrhéiques comme le choléra et d’autres encore plus infectieuses, sont enregistrées de façon exponentielle au niveau de ces couches vulnérables.
Maîtres coraniques, Ndeyou Daara, mouvements associatifs, Ong et autres acteurs qui s’activent dans la protection des enfants, tous se sont félicités de l’organisation de cette journée riche en enseignements autour d’un panel dont le thème a porté sur "Daara, un modèle de construction dans la citoyenneté."
Durant toute la matinée, les panélistes ont longuement échangé sur le phénomène social qu'est la mendicité des talibés dans la ville tricentenaire.
L’Imam Ratib de Saint-Louis présent à cette cérémonie, a invité les maîtres coraniques à changer de comportement à l’endroit de ces apprenants.
Selon Cheikhou Diallo, l’Islam n’accepte pas n'importe quelle mendicité, car elle ternit l’image de la religion musulmane. De l’avis de son éminence, tous les acteurs qui évoluent dans le secteur de l’éducation doivent réagir et se pencher sérieusement sur cette problématique pour enlever ces jeunes talibés de la rue.
Cette journée était aussi une occasion pour ces acteurs du développement social de réfléchir sur l’ensemble des problèmes auxquels les talibés sont confrontés quotidiennement dans la région nord.
Le chef de service régional de l’action sociale s’est surtout appesanti sur les nombreux efforts déployés par les pouvoirs publics afin de mieux cerner les contours de ce secteur très sensible et qui touche de façon négative notre société. Gora Sèye s’est aussi réjoui de l’engagement des maîtres coraniques de la région qui ont décidé de participer pleinement à la politique de l’État qui consiste à retirer les enfants talibés des rues de Saint-Louis. Aujourd’hui, a-t-il ajouté, il faut qu’il y ait une décentralisation de la lutte au niveau des autres régions, car jusqu’ici, seul Dakar a bénéficié de cette opération.
Cette journée dédiée aux talibés était aussi une occasion pour beaucoup de saint-louisiens de donner leur avis sur la question, mais surtout de faire une analyse sans complaisance de cette vie que mènent les talibés. À en croire nos interlocuteurs, le problème de la prise en charge de ces petits talibés demeure entier car les maladies diarrhéiques comme le choléra et d’autres encore plus infectieuses, sont enregistrées de façon exponentielle au niveau de ces couches vulnérables.
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