En clair, le Président Macky Sall désapprouve la méthode trop pacifique des Nations-Unies face à la question du Jihadisme qu secoue présentement une partie de l'Afrique et plus particulièrement le Mail. Sur France 24, le Chef de l'État Sénégalais s'est désolé de la manière de procéder de l'ONU estimant urgente une prise en charge plus musclée du problème.
''Aujourd'hui, nous avons au Mail effectivement la force Barkane qui est une force française qui fait un travail remarquable. Nous avons les Nations-Unies, la Minusma. Le problème des Nations-Unies, c'est qu'ils sont là pour la paix. Or , la paix, il faut l'imposer. Dans un théâtre où vous avez des interlocuteurs qui, eux ne sont pas des enfants de cœur, est-ce que les moyens de l'Onu sont adaptés. C'est la problématique qui est posée. Les Nations-Unies ont compris. Maintenant, il reste que les Nations-Unies c'est la somme des Nations. Or ce sont les Nations qui votent au Conseil de sécurité et le droit de véto appartient aux 5 permanents. S'il y en a un qui ne veut pas changer le mode d'opérations, évidement, on ne pourra pas avancer. ''
Il invitera la communauté internationale à davantage prendre la question du Sahel à bras le corps et faire autant qu'elle le fait avec la Syrie. '' Le Burkina prend de plein fouet aujourd'hui cette agression Jihadiste qui vient du nord du Mali. Bien-sûr il faut accompagner le Gouvernement Burkinabé. Il faut accompagner le G5 Sahel qui est une initiative qu'il faut saluer qui regroupe justement le Burkina, le Mali, le Tchad, la Mauritanie et le Niger. La question du Sahel devrait nécessiter une prise en charge aussi forte que celle de la Syrie pour enrayer cette menace dans tout l'espace Sahélo-sahélien. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Il y a quelques pays qui ont fait des donations et les gouvernements Malien, Burkinabé, Nigérien, Mauritanien et Tchadien, malgré les devis du développement sont obligés d'équiper leurs forces pour pouvoir être à la hauteur et défendre leurs territoires. Je trouve cela dommage puisque les priorités de développement sont tellement pressantes qu'on aurait pu quand même les accompagner dans cette lutte contre le terrorisme. ''
Interpellé sur le risque de contagion qui ne devrait pas laisser le Sénégal dormir sur ses lauriers, l'hôte de Paris, de passage pour prendre part à la cérémonie du 11 novembre marquant la commémoration de l'armistice, manifestera la volonté qu'il a d'endiguer toute velléité de menace, non sans signaler que son pays est toutefois moins exposé surtout lorsqu'il s'agit d'attaques par bandes organisées.
''Le Sénégal est un pays membre du Sahel et aucun pays au monde n'est à l'abri. Nous avons des frontières poreuses. Je ne pense pas que la forme de Jihadisme organisée en bandes et en hordes puisse attaquer le Sénégal. Qu'il y ait maintenant des gens, des kamikazes, oui. On ne peut pas l'éviter, mais notre espace est tel que cela va être difficile. ''
''Aujourd'hui, nous avons au Mail effectivement la force Barkane qui est une force française qui fait un travail remarquable. Nous avons les Nations-Unies, la Minusma. Le problème des Nations-Unies, c'est qu'ils sont là pour la paix. Or , la paix, il faut l'imposer. Dans un théâtre où vous avez des interlocuteurs qui, eux ne sont pas des enfants de cœur, est-ce que les moyens de l'Onu sont adaptés. C'est la problématique qui est posée. Les Nations-Unies ont compris. Maintenant, il reste que les Nations-Unies c'est la somme des Nations. Or ce sont les Nations qui votent au Conseil de sécurité et le droit de véto appartient aux 5 permanents. S'il y en a un qui ne veut pas changer le mode d'opérations, évidement, on ne pourra pas avancer. ''
Il invitera la communauté internationale à davantage prendre la question du Sahel à bras le corps et faire autant qu'elle le fait avec la Syrie. '' Le Burkina prend de plein fouet aujourd'hui cette agression Jihadiste qui vient du nord du Mali. Bien-sûr il faut accompagner le Gouvernement Burkinabé. Il faut accompagner le G5 Sahel qui est une initiative qu'il faut saluer qui regroupe justement le Burkina, le Mali, le Tchad, la Mauritanie et le Niger. La question du Sahel devrait nécessiter une prise en charge aussi forte que celle de la Syrie pour enrayer cette menace dans tout l'espace Sahélo-sahélien. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Il y a quelques pays qui ont fait des donations et les gouvernements Malien, Burkinabé, Nigérien, Mauritanien et Tchadien, malgré les devis du développement sont obligés d'équiper leurs forces pour pouvoir être à la hauteur et défendre leurs territoires. Je trouve cela dommage puisque les priorités de développement sont tellement pressantes qu'on aurait pu quand même les accompagner dans cette lutte contre le terrorisme. ''
Interpellé sur le risque de contagion qui ne devrait pas laisser le Sénégal dormir sur ses lauriers, l'hôte de Paris, de passage pour prendre part à la cérémonie du 11 novembre marquant la commémoration de l'armistice, manifestera la volonté qu'il a d'endiguer toute velléité de menace, non sans signaler que son pays est toutefois moins exposé surtout lorsqu'il s'agit d'attaques par bandes organisées.
''Le Sénégal est un pays membre du Sahel et aucun pays au monde n'est à l'abri. Nous avons des frontières poreuses. Je ne pense pas que la forme de Jihadisme organisée en bandes et en hordes puisse attaquer le Sénégal. Qu'il y ait maintenant des gens, des kamikazes, oui. On ne peut pas l'éviter, mais notre espace est tel que cela va être difficile. ''
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