Israël-Palestine : L’Onu exige la fin des hostilités et s’investit à régler ce vieux conflit latent.


Dans une déclaration lue par le porte-parole du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (NCDH), il a été annoncé la position du secrétaire général de l’Onu sur cette question. Stéphane Dujarraric, révèle que « le Secrétaire général de l’ONU s’est dit gravement préoccupé par les dangereuses escalades dans le territoire palestinien occupé et en Israël, y compris celle dans la bande de Gaza, qui aggravent les tensions et la violence à Jérusalem-Est occupée ».

 

Guterres s’est dit profondément attristé d'apprendre le nombre de plus en plus important de victimes, dont des enfants, suite aux frappes aériennes israéliennes à Gaza, et des victimes israéliennes causées par des roquettes lancées depuis la bande de terre palestinienne. « Cette escalade en spirale doit cesser immédiatement ». Il ajoute que l’Onu travaille avec toutes les parties concernées pour désamorcer cette situation d’urgence, a déclaré le porte-parole du HCDH, Rupert Colville, lors d’un point de presse repris par le site onusien.

 

Échanges de tirs entre roquettes tirées depuis Gaza sur Israël et frappes israéliennes en représailles

 

En 24 heures, selon la communication onusienne, des groupes armés palestiniens ont lancé quelque 250 roquettes vers Israël. Ils ont blessé au moins 17 civils israéliens.  Toutefois, le porte-parole regrette que « l’utilisation d’armes aveugles, telles que les roquettes tirées sur Israël, est strictement interdite par le droit international humanitaire et doit cesser immédiatement », a, pour sa part, déclaré le porte-parole du HCDH.

 

Les forces de défense israéliennes ont mené en rétorsion des frappes aériennes sur la bande de Gaza. Selon le ministère de la santé de Gaza, 24 Palestiniens, dont neuf enfants et une femme, ont été tués et 103 autres ont été blessés à ce jour, révèle le site onusien parcouru à Dakaractu.

 

« Israël doit respecter le droit international humanitaire, en particulier les principes cardinaux sur la conduite des hostilités, à savoir la distinction, la proportionnalité et les précautions. Toute attaque, y compris les frappes aériennes, doit être dirigée uniquement contre des objectifs militaires et toutes les précautions possibles doivent être prises pour éviter la mort de civils, les blessures et les dommages aux biens de caractère civil », rappelle l’Onu.

 

Pour rappel, le 3 mai dernier, des heurts ont éclaté dans le quartier de Sheikh Jarrah, proche de la vieille ville à Jérusalem-Est, en marge d’une manifestation de soutien à des familles palestiniennes menacées d’éviction au profit de colons juifs. 

 

Depuis plusieurs jours, les violences se sont intensifiées et ont abouti à des affrontements sur l’esplanade des Mosquées entre manifestants palestiniens et forces de l’ordre israéliennes.

 

Selon le Croissant-Rouge palestinien, 915 Palestiniens ont été blessés entre le 7 et le 10 mai à Jérusalem-Est et plus de 200 en Cisjordanie. 

 

Le HCDH s’est dit particulièrement préoccupé par l'impact des violences sur les enfants et a réitéré l'appel lancé par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) pour que les mineurs soient protégés. « Les enfants détenus devraient être libérés », a déclaré M. Colville.

 

« (Le Conseil) ne peut rester paralysé dans cette situation, qui constitue une menace à la paix et la sécurité internationales », a insisté le Comité. À la demande de la Chine, de la Norvège et de la Tunisie, le Conseil de sécurité se réunira à huis clos mercredi avec la participation de M. Wennesland. 

Mercredi 12 Mai 2021




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