Fixé ce lundi 28 février, le procès en appel de l’affaire Imam Ndao a finalement été renvoyé au 30 mai. Les avocats de la Défense ont demandé ce délai pour se préparer en conséquence. Demande à laquelle le juge a accédé non sans préciser que la procédure en question ne concerne pas tout le monde et que sur les 29, seuls neuf doivent être rejugés.
Le parquet est accusé d'être à l’origine de cette confusion car il a tenu à ce que toutes les personnes jugées dans cette affaire se présentent.
Acquitté en première instance par la Chambre criminelle siégeant en formation spéciale au tribunal de Dakar, Ibrahima Hanne juge que ce malentendu sur « qui devait être rejugé ou non était évitable, eu égard au statut de certains qui ont déjà bénéficié d’un acquittement et n’ont à cet effet jugé nécessaire de faire appel. « C’est un peu regrettable vu tous les moyens que ça requiert de quitter certains endroits du Sénégal pour rallier Dakar. Sachez que des bus ont été affrétés à Kaolack et nous avons quitté à 4 heures du matin. C’est éprouvant », regrette Hanne.
Libéré depuis plus de deux ans, Ibrahima Hanne est revenu de manière furtive sur les accusations qui lui ont valu 2 ans et 9 mois de prison. « J’envoyais des messages de soutien à Imam Ndao », se rappelle-t-il. Pour l’accusation, le contenu des messages n’était pas aussi pacifique que continue de le prétendre le proche de l’Imam Ndao. « J’étais vraiment surpris d’avoir été arrêté pour ça. Par contre, je savais que la montagne accoucherait d’une souris si jamais on passait devant le juge », ajoute-t-il tout en assurant n’avoir pas eu beaucoup de difficultés pour sa réinsertion sociale.
Vendeur de bétail avant son incarcération, Ibrahima Hanne assure qu’il continue de s’activer dans ce domaine même si « les temps sont durs ».
Le parquet est accusé d'être à l’origine de cette confusion car il a tenu à ce que toutes les personnes jugées dans cette affaire se présentent.
Acquitté en première instance par la Chambre criminelle siégeant en formation spéciale au tribunal de Dakar, Ibrahima Hanne juge que ce malentendu sur « qui devait être rejugé ou non était évitable, eu égard au statut de certains qui ont déjà bénéficié d’un acquittement et n’ont à cet effet jugé nécessaire de faire appel. « C’est un peu regrettable vu tous les moyens que ça requiert de quitter certains endroits du Sénégal pour rallier Dakar. Sachez que des bus ont été affrétés à Kaolack et nous avons quitté à 4 heures du matin. C’est éprouvant », regrette Hanne.
Libéré depuis plus de deux ans, Ibrahima Hanne est revenu de manière furtive sur les accusations qui lui ont valu 2 ans et 9 mois de prison. « J’envoyais des messages de soutien à Imam Ndao », se rappelle-t-il. Pour l’accusation, le contenu des messages n’était pas aussi pacifique que continue de le prétendre le proche de l’Imam Ndao. « J’étais vraiment surpris d’avoir été arrêté pour ça. Par contre, je savais que la montagne accoucherait d’une souris si jamais on passait devant le juge », ajoute-t-il tout en assurant n’avoir pas eu beaucoup de difficultés pour sa réinsertion sociale.
Vendeur de bétail avant son incarcération, Ibrahima Hanne assure qu’il continue de s’activer dans ce domaine même si « les temps sont durs ».
Autres articles
-
Somone : « La délimitation de la commune doit se faire dans la paix. J'invite les jeunes à refuser la manipulation » (Salif Diouf, maire)
-
CONTRIBUTION : Idrissa Gana Guèye ou la couleur du refus (Par Doudou KA)
-
Un investi « inéligible » sur la liste nationale de « Yewwi » : qu’est ce qui s’est réellement passé ?
-
Seydou Guèye (Secrétaire général du gouvernement) sur l’affaire Idrissa Guèye : « Personne ne peut changer notre modèle social… »
-
Dépôts des listes de candidature : « La liste nationale de Yewwi Askan Wi souffre d'irrégularités » (Benoit Sambou, mandataire BBY)