Sis à une soixantaine de kilomètres de la capitale départementale (Saraya), Bouréya est un des villages frontaliers avec le Mali voisin aux abords du fleuve Falémé. À l’image des autres villages du département, Bouréya est majoritairement habité par des Malinké et une minorité de Bambara, Peulh …
Naguère, en plus de fournir le liquide précieux à la population, le cours d’eau qu’est la Falémé était poissonneux. De nos jours, cette eau est polluée par des machines (dragues) et toute sorte de produits nocifs, avec comme conséquence une raréfaction du poisson.
Naguère, en plus de fournir le liquide précieux à la population, le cours d’eau qu’est la Falémé était poissonneux. De nos jours, cette eau est polluée par des machines (dragues) et toute sorte de produits nocifs, avec comme conséquence une raréfaction du poisson.
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Heureusement, l'approvisionnement en eau est assurée par deux pompes manuelles et une borne fontaine du PUDC (actuellement en panne).
Sur le plan de la santé, Bouréya ne possède pas de poste de santé malgré sa proximité avec des villages comme Boboty ou encore Satadoigou. Le poste de santé le plus proche est celui de Bamadji (17km). Cependant, pour y accéder en saison sèche, ce n’est pas aussi difficile même s’il faut aller payer les médicaments à Saraya. Par contre, quand le ciel ouvre ses vannes en hivernage, c’est durant cette période que la population souffre le plus. Selon notre interlocuteur, le vice-président des jeunes Talla Danfakha, Bouréya n’a pas d’infrastructures routières. C’est la raison pour laquelle, la population préfère traverser le fleuve, même si ce dernier déborde, pour aller se soigner au Mali.
Le ravitaillement en vivres est assuré par les boutiques, mais l’état des routes ne permet pas l'acheminement des bagages en période hivernale. La population pour voyager à bord de leurs motos a construit des ponts en bois sur quelques marigots.
À en croire le vice-président des jeunes, le tronçon Bouréya-Nafadji a été mesuré à plusieurs reprises, mais la route tarde à se concrétiser. Aussi, il lance un appel aux personnes de bonne volonté et à l’État du Sénégal pour que leur village soit désenclavé au grand bonheur des populations...
Sur le plan de la santé, Bouréya ne possède pas de poste de santé malgré sa proximité avec des villages comme Boboty ou encore Satadoigou. Le poste de santé le plus proche est celui de Bamadji (17km). Cependant, pour y accéder en saison sèche, ce n’est pas aussi difficile même s’il faut aller payer les médicaments à Saraya. Par contre, quand le ciel ouvre ses vannes en hivernage, c’est durant cette période que la population souffre le plus. Selon notre interlocuteur, le vice-président des jeunes Talla Danfakha, Bouréya n’a pas d’infrastructures routières. C’est la raison pour laquelle, la population préfère traverser le fleuve, même si ce dernier déborde, pour aller se soigner au Mali.
Le ravitaillement en vivres est assuré par les boutiques, mais l’état des routes ne permet pas l'acheminement des bagages en période hivernale. La population pour voyager à bord de leurs motos a construit des ponts en bois sur quelques marigots.
À en croire le vice-président des jeunes, le tronçon Bouréya-Nafadji a été mesuré à plusieurs reprises, mais la route tarde à se concrétiser. Aussi, il lance un appel aux personnes de bonne volonté et à l’État du Sénégal pour que leur village soit désenclavé au grand bonheur des populations...