Le Réseau des Femmes Professionnelles de l’Eau et de l’Assainissement (RFPEA) a organisé ce jeudi une journée de sensibilisation au lycée Seydina Issa Rouhou Lahi, en jumelant deux événements mondiaux : la Journée mondiale du lavage des mains, célébrée chaque 15 octobre, et la Journée mondiale des toilettes, prévue le 19 novembre.
Selon la présidente du réseau, Madame Fatou Ndiaye, le choix de cet établissement n’est pas fortuit. « Nous avons été informées d’un problème spécifique au niveau de ce lycée par des exploitants de l’ONAS. Il nous a semblé essentiel d’agir et d’apporter notre contribution », a-t-elle expliqué.
Pour cette journée, le RFPEA a distribué 28 kits de lavage des mains, du savon en morceaux, du savon liquide et divers équipements nécessaires à une bonne hygiène. L’objectif : inculquer aux élèves les bonnes pratiques de lavage des mains, un geste simple mais essentiel pour prévenir plusieurs maladies. « Les mains sont le premier vecteur de contamination. Il est donc crucial d’adopter une hygiène irréprochable », souligne Madame Ndiaye.
Créé en 2017, le réseau multiplie depuis plusieurs années les actions de sensibilisation, de formation et de soutien aux établissements scolaires et aux communautés. Pendant la pandémie de Covid-19, le RFPEA avait déjà apporté son appui au lycée Kennedy à travers la distribution de matériels sanitaires. Le réseau participe également à des conférences africaines et internationales portant sur l’eau et l’assainissement.
Au-delà de leurs actions sur le terrain, les membres du RFPEA plaident pour une plus grande implication des femmes dans les filières scientifiques et les métiers de l’eau et de l’assainissement. « Donner de l’eau, c’est donner la vie. L’assainissement, c’est préserver la dignité humaine. Les femmes doivent occuper davantage de postes de responsabilité dans ces secteurs », affirme la présidente.
En s’adressant aux élèves, le réseau espère créer un effet multiplicateur. « Chaque jeune sensibilisé devient un relais, d’abord dans sa famille, ensuite dans son entourage », rappelle Madame Ndiaye. Une manière d’ancrer durablement les bonnes pratiques d’hygiène et de contribuer à une meilleure santé publique.