
Les techniciens supérieurs de santé de l'hôpital régional El Hadj Amadou Sakhir Ndiéguène, affiliés au SATSUS (Syndicat Autonome des Travailleurs de la Santé et de l'Action Sociale), ont décidé d'observer une grève générale de 48 heures à partir de ce mercredi 26 février 2025. Cette décision fait suite à l'échec des négociations avec les autorités du ministère de la Fonction publique concernant la régularisation de leur situation administrative.
Le syndicat, par le biais de son comité exécutif national (CEN), avait pourtant décidé de suspendre temporairement ses actions après une sortie de négociations le 14 janvier 2025, afin de laisser aux autorités le temps de finaliser le processus de régularisation. Cependant, le CEN déplore aujourd'hui "le manque de volonté du gouvernement à adopter le décret validant le versement des techniciens supérieurs dans leurs nouveaux corps d'accueil", malgré la réussite de leur formation complémentaire sanctionnée par des diplômes d'État (Administrateur de soins, Administrateur de services de santé et Ingénieur en biologie médicale).
À Thiès, le premier jour de grève a été massivement suivi par les techniciens supérieurs de santé, qui assurent toutefois le service minimum, notamment en respectant les urgences. Interrogé par la presse, le secrétaire général de la section SATSUS, Mouhamadou Moustapha Sissoko, a souligné que plusieurs services sont paralysés. "Il n'y aura ni programmes, ni analyses, encore moins d'ophtalmologie ou de kinésithérapie", a-t-il déclaré, insistant sur l'impact significatif de cette grève sur les activités de l'hôpital.
Le syndicat, par le biais de son comité exécutif national (CEN), avait pourtant décidé de suspendre temporairement ses actions après une sortie de négociations le 14 janvier 2025, afin de laisser aux autorités le temps de finaliser le processus de régularisation. Cependant, le CEN déplore aujourd'hui "le manque de volonté du gouvernement à adopter le décret validant le versement des techniciens supérieurs dans leurs nouveaux corps d'accueil", malgré la réussite de leur formation complémentaire sanctionnée par des diplômes d'État (Administrateur de soins, Administrateur de services de santé et Ingénieur en biologie médicale).
À Thiès, le premier jour de grève a été massivement suivi par les techniciens supérieurs de santé, qui assurent toutefois le service minimum, notamment en respectant les urgences. Interrogé par la presse, le secrétaire général de la section SATSUS, Mouhamadou Moustapha Sissoko, a souligné que plusieurs services sont paralysés. "Il n'y aura ni programmes, ni analyses, encore moins d'ophtalmologie ou de kinésithérapie", a-t-il déclaré, insistant sur l'impact significatif de cette grève sur les activités de l'hôpital.
Autres articles
-
Guinée: report du procès en appel d'un opposant pour offense au chef de la junte
-
Niger: le chef du régime militaire proclamé président de la république
-
Football : la Côte d’Ivoire renonce à organiser la CAN U20 à quelques semaines du coup d’envoi
-
Secteur minier – Fonds d'appui et de péréquation et fonds d'appui au développement local : "Les élus locaux doivent se mobiliser pour récupérer cette manne financière" (Demba Seydi, CAJUST)
-
Communiqué du CNRA aux médias : Le CDEPS exprime son inquiétude, relève des manquements du régulateur et l’appelle à faire preuve de responsabilité.