Alors que le pays doit aller aux urnes dimanche prochain pour élire son président entre le président sortant et onze de ses adversaires, une mutinerie est survenue dans l’est de la capitale.
Dans la nuit du jeudi à vendredi, des militaires ont attaqué le camp Samoreyah à Kindia et ont tué le colonel Mamady Condé qui en était le commandant. Ensuite, les soldats ont dévalisé le stock d'armes du camp et se sont dirigés vers la prison civile de la ville pour libérer certains de leurs camarades. Alertée, Conakry prend rapidement les mesures qui siéent pour contenir ce qui apparaissait comme une mutinerie. Ainsi, des forces spéciales ont été envoyées à Kindia pour maîtriser les fauteurs de trouble.
Selon des médias guinéens lus à Dakaractu, des échanges de tirs auraient opposé à Dubreka les forces spéciales venues de Conakry aux mutins. Selon le porte-parole du ministère de la Défense et le Premier ministre, par ailleurs Directeur de campagne d’Alpha Condé, les « mutins ont été arrêtés ». Mais que sait-on des raisons des remous vécus ces dernières heures par la Guinée Conakry ?
Une première version soutenue par Conakry Le Mag est favorable à une rébellion faisant suite à une tentative d'arrestation de militaires soupçonnés de fomenter un coup d’État contre Alpha Condé. Cette version le dispute à celle brandie par une source militaire de l’Agence France Presse. Qui dit quoi ? À l’en croire, le commandant du camp qui a été tué faisait l’objet de menaces pour avoir bloqué les primes de soldats revenus de mission à Kidal, au Mali.
Du côté des autorités guinéennes, c’est silence radio sur les raisons de cette mutinerie. Pour d’aucuns, Alpha Condé ne boudera pas le plaisir de mettre sur le dos de ses opposants les évènements de ces dernières 24 heures. D'où la question : à qui profite le crime ?
Dans la nuit du jeudi à vendredi, des militaires ont attaqué le camp Samoreyah à Kindia et ont tué le colonel Mamady Condé qui en était le commandant. Ensuite, les soldats ont dévalisé le stock d'armes du camp et se sont dirigés vers la prison civile de la ville pour libérer certains de leurs camarades. Alertée, Conakry prend rapidement les mesures qui siéent pour contenir ce qui apparaissait comme une mutinerie. Ainsi, des forces spéciales ont été envoyées à Kindia pour maîtriser les fauteurs de trouble.
Selon des médias guinéens lus à Dakaractu, des échanges de tirs auraient opposé à Dubreka les forces spéciales venues de Conakry aux mutins. Selon le porte-parole du ministère de la Défense et le Premier ministre, par ailleurs Directeur de campagne d’Alpha Condé, les « mutins ont été arrêtés ». Mais que sait-on des raisons des remous vécus ces dernières heures par la Guinée Conakry ?
Une première version soutenue par Conakry Le Mag est favorable à une rébellion faisant suite à une tentative d'arrestation de militaires soupçonnés de fomenter un coup d’État contre Alpha Condé. Cette version le dispute à celle brandie par une source militaire de l’Agence France Presse. Qui dit quoi ? À l’en croire, le commandant du camp qui a été tué faisait l’objet de menaces pour avoir bloqué les primes de soldats revenus de mission à Kidal, au Mali.
Du côté des autorités guinéennes, c’est silence radio sur les raisons de cette mutinerie. Pour d’aucuns, Alpha Condé ne boudera pas le plaisir de mettre sur le dos de ses opposants les évènements de ces dernières 24 heures. D'où la question : à qui profite le crime ?
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