À l’image nationale, la grève des sages-femmes par solidarité de corps a été largement suivie à Kolda par ces dernières. Elles ont tenu un « quartier général » ce mercredi matin du 21 avril devant l’hôpital régional pour réclamer la libération de leurs collègues et de meilleures conditions de travail. Mais également, elles ont demandé le départ du ministre de la santé Abdoulaye Diouf Sarr. Ainsi, cette grève de trois jours du 20 au 22 avril dite « journée sans sage-femme » a paralysé le système sanitaire régional. Et depuis le décès d’Astou Kane à Louga suivi de l’arrestation des quatre sages-femmes, le secteur de la santé connaît des remous dans le pays.
Pour Madame Awa Ba, présidente régionale des sages-femmes, « nous nous sommes réunies pour réclamer la libération des sages-femmes arrêtées à Louga alors que leur place est à la maternité et non en prison. C’est pourquoi, nous décrétons les journées sans sage-femme dans les maternités pour montrer notre mécontentement. » D’ailleurs, précise-t-elle, « nous demandons la démission du ministre de la santé. Nous sommes derrière les sages-femmes de Louga. Et nous pensons que le ministre est allé trop vite en besogne avec l’incarcération de nos consœurs… »
Avec le soutien des syndicalistes, les sages-femmes ont fustigé les maigres salaires qu’elles reçoivent accompagnés de mauvaise conditions de travail et d’existence. Selon elles, « aucun agent de la santé n’est à l’abri d’une situation comme celle qui vient de se passer à Louga. C’est pourquoi, il faut être solidaire car les sages-femmes ont eu à sauver plusieurs vies humaines. »
Dans cette lancée, elles réclament de la vidéo-surveillance dans les structures de santé pour leur propre sécurité. Et ceci pourrait élucider beaucoup de malentendus dans les structures de santé. Et d’ici la fin de cette grève, les femmes enceintes ou ayant accouché devront prendre leur mal en patience...
Pour Madame Awa Ba, présidente régionale des sages-femmes, « nous nous sommes réunies pour réclamer la libération des sages-femmes arrêtées à Louga alors que leur place est à la maternité et non en prison. C’est pourquoi, nous décrétons les journées sans sage-femme dans les maternités pour montrer notre mécontentement. » D’ailleurs, précise-t-elle, « nous demandons la démission du ministre de la santé. Nous sommes derrière les sages-femmes de Louga. Et nous pensons que le ministre est allé trop vite en besogne avec l’incarcération de nos consœurs… »
Avec le soutien des syndicalistes, les sages-femmes ont fustigé les maigres salaires qu’elles reçoivent accompagnés de mauvaise conditions de travail et d’existence. Selon elles, « aucun agent de la santé n’est à l’abri d’une situation comme celle qui vient de se passer à Louga. C’est pourquoi, il faut être solidaire car les sages-femmes ont eu à sauver plusieurs vies humaines. »
Dans cette lancée, elles réclament de la vidéo-surveillance dans les structures de santé pour leur propre sécurité. Et ceci pourrait élucider beaucoup de malentendus dans les structures de santé. Et d’ici la fin de cette grève, les femmes enceintes ou ayant accouché devront prendre leur mal en patience...
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