Gestion de la pêche au Sénégal / Ahmed Ndir, SG du CAPS : « 70% des activités portuaires sont assurés par notre collectif… Nous ne sommes pas pilleurs… Le GAIPES est en position de monopole… »


 
La question de la pêche est aujourd'hui très agitée. Deux entités, le Collectif des acteurs de la pêche au Sénégal (Caps) et le groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal (Gaipes) sont à couteaux tirés.
À ce titre, nous avons pu rencontrer et écouter le collectif des acteurs de la pêche au Sénégal qui a accordé un entretien à Dakaractu pour évidement, parler du secteur de la pêche, mais également des différentes difficultés rencontrées. Pour Amadou Ahmed Ndir, secrétaire général du Caps, « le Gaipes reste un regroupement de professionnels comme le Caps, ils ont le même souci de pérenniser la ressource liée à la pêche. »
 
C’est pourquoi, au cours de cet entretien, le secrétaire général du collectif des acteurs de la pêche au Sénégal indique qu'il est temps de penser à reconnaître le Caps et de lui permettre d'avoir des licences car étant de dignes sénégalais qui connaissent bien le secteur.
 
Concernant leur apport dans le domaine de la pêche, celui qui se définit comme un lébou bon teint précisera, « le Caps porte pratiquement les 70% des activités portuaires avec notamment 2.800 marins au port de Dakar. » En plus, les meilleurs salaires sont payés par le collectif.
 
Au-delà de ces apports, le collectif à travers la voix de son secrétaire général, estime qu’ils sont loin d’œuvrer en défaveur du secteur et loin d'être des pilleurs de ces ressources. Il se prononcera d'ailleurs sur les insinuations concernant une certaine complicité avec des partenaires chinois et assure par contre, « travailler dans l'intérêt du secteur de la pêche qui est un pilier essentiel de l'économie nationale.
 
 Entretien…
Mercredi 8 Juillet 2020




Dans la même rubrique :