Gamou 2022 : Hausse « spectaculaire et non justifiée » des prix sur le transport.

En cette veille de Gamou, les fidèles musulmans qui veulent rallier Tivaouane, Kaolack ou les autres localités du pays où est célébrée la naissance du Prophète Muhammad (PSL), vivent un véritable calvaire dans les transports en commun. Les tarifs sont tout simplement passés du simple au double.


4.000 à 10.000 francs pour rallier Kaolack.

Pour ceux qui veulent rallier Médina Baye de Kaolack, il faut débourser 8.000 à 10.000 franc pour le véhicule particulier et 4.000 à 5.000 francs pour le bus, au moment où l'on payait 5.000 à 6.000 le particulier généralement et 2.500 francs le bus. Ce qui est jugé anormal par Ousmane un fidèle talibé Baye trouvé au croisement Cambérène en train d'attendre une voiture pour rallier Médina Baye. 

Pour ce fidèle musulman, les chauffeurs doivent savoir raison garder.  « C'est très déplorable cette hausse non justifiée sur les tarifs du transport en cette veille de Gamou. Il faudrait que chauffeurs sachent raison garder. Il n'y a pas d'augmentation sur le prix du gas-oil et pourquoi alors ils se permettent d'augmenter les prix du transport», se désole Ousmane avant d'inviter les autorités à s'autosaisir.

2.500 à 7.000 pour Tivaouane 

Même son cloche pour ceux qui doivent rallier la ville de Maodo. Pour les fidèles talibés qui veulent rallier Tivaouane, il faut débourser 5.000 à 7.000 francs pour le véhicule particulier et 2.500 à 3.000 francs pour le bus. Malgré cette hausse non justifiée du prix du transport en cette veille de Gamou, Mame Cheikh est prêt à tout prix à rallier Tivaouane. 

Vêtu d'un jalaba bleu, le sac au dos, valise à la main, Mame Cheikh attend patiemment le véhicule qui pourra le transporter à Tivaouane, dans une ambiance festive partagée entre klaxon de voitures et course-poursuite entre clients et apprentis en cette  journée où tous les esprits sont rivés entre Tivaouane et Médina Baye. Pour Mame Cheikh, l'essentiel c'est d'arriver en paix. 

Puisque les chauffeurs ne ratent pas la moindre occasion pour augmenter le prix du transport. Toutefois, il invite les autorités à réguler le secteur du transport. « Les chauffeurs sont habitués des faits. On ne peut que payer le prix et prier le bon Dieu pour arriver en paix. Car les chauffeurs ne ratent aucune occasion pour augmenter les prix. Mais je pense que l'État est le principal responsable. Les autorités doivent réglementer le secteur », proposera le fidèle talibé. Suffisant pour inviter les autorités en charge du secteur à plus de vigilance...
Vendredi 7 Octobre 2022




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