Adama Barrow est-il en train de recycler d'anciens collaborateurs de Yaya Jammeh dont les mains sont entachées de sang ? C'est la question qui peut caresser l'imagination de plus d'un après les accusations qui ont retenti à la Commission réconciliation, vérité et réparations ce jeudi 4 mars.
Sous le feu roulant des questions d'Essa Faal qui conduit les débats dans cette institution créée après le départ de Jammeh, un ancien policier en poste à Barra a accusé l'actuel ministre de l'Intérieur d'avoir fait entrave à l'enquête de l'Onu sur le massacre d'une cinquantaine de migrants ouest-africains par des « junglers ».
Majoritairement constitués de ghanéens et de nigerians, ces migrants ont été tués et enterrés dans des puits pour avoir soi-disant voulu renverser le régime de l'ancien président.
Selon Bubabar Bah, Yankuba Sonko qui était à l'époque coordinateur de la gestion du crime, lui a demandé de ne pas collaborer avec les enquêteurs de l'Organisation des nations unies, lui suggérant de les divertir en leur montrant les endroits malfamés où ils pourraient passer du bon temps durant leur séjour.
Visiblement traumatisé par le meurtre des migrants qui avaient quitté le sud du Sénégal pour partir en Europe, Bubabar Bah a aussi impliqué l'ancien ministre de l'Intérieur de la Gambie dans la tentative de cacher la vérité dans ce dossier.
À l'en croire, Ousman Sonko, actuellement en détention en Suisse pour violation des droits humains, lui aurait ordonné de détruire les fichiers où se trouvaient les noms des victimes.
Cette absence de collaboration des autorités policières de l'époque ont induit en erreur les enquêteurs de l'Onu qui, avec la CEDEAO avaient conclu que le gouvernement gambien n'était pas directement ou indirectement impliqué dans ce massacre en attribuant la responsabilité à des éléments incontrôlés des services de sécurité gambiens.
Mais en juillet 2019, trois anciens membres de l'escadron de la mort mis en place par Jammeh ont témoigné devant la Commission réconciliation, vérité et réparations en faisant savoir qu'ils avaient tué ces migrants sur ordre de Jammeh.
Sous le feu roulant des questions d'Essa Faal qui conduit les débats dans cette institution créée après le départ de Jammeh, un ancien policier en poste à Barra a accusé l'actuel ministre de l'Intérieur d'avoir fait entrave à l'enquête de l'Onu sur le massacre d'une cinquantaine de migrants ouest-africains par des « junglers ».
Majoritairement constitués de ghanéens et de nigerians, ces migrants ont été tués et enterrés dans des puits pour avoir soi-disant voulu renverser le régime de l'ancien président.
Selon Bubabar Bah, Yankuba Sonko qui était à l'époque coordinateur de la gestion du crime, lui a demandé de ne pas collaborer avec les enquêteurs de l'Organisation des nations unies, lui suggérant de les divertir en leur montrant les endroits malfamés où ils pourraient passer du bon temps durant leur séjour.
Visiblement traumatisé par le meurtre des migrants qui avaient quitté le sud du Sénégal pour partir en Europe, Bubabar Bah a aussi impliqué l'ancien ministre de l'Intérieur de la Gambie dans la tentative de cacher la vérité dans ce dossier.
À l'en croire, Ousman Sonko, actuellement en détention en Suisse pour violation des droits humains, lui aurait ordonné de détruire les fichiers où se trouvaient les noms des victimes.
Cette absence de collaboration des autorités policières de l'époque ont induit en erreur les enquêteurs de l'Onu qui, avec la CEDEAO avaient conclu que le gouvernement gambien n'était pas directement ou indirectement impliqué dans ce massacre en attribuant la responsabilité à des éléments incontrôlés des services de sécurité gambiens.
Mais en juillet 2019, trois anciens membres de l'escadron de la mort mis en place par Jammeh ont témoigné devant la Commission réconciliation, vérité et réparations en faisant savoir qu'ils avaient tué ces migrants sur ordre de Jammeh.
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