Le protocole présidentiel gabonais a visiblement choisi un retour discret pour le président. Après deux mois et demi d'incertitudes, de rumeurs les plus folles et de polémiques, Ali Bongo est de retour au Palais du bord de mer. Les Gabonais vont maintenant scruter la capacité de leur chef d'Etat à tenir la cérémonie de prestation de serment prévue ce mardi. Ce sera la première apparition publique d’Ali Bongo devant ses concitoyens.
Pour la présidence, ce retour est placé sous le signe de « la normalisation », après la nomination du nouveau gouvernement et l'entrée en fonction de la nouvelle Assemblée nationale, qui avait été dissoute en avril dernier par la Cour constitutionnelle, ses pouvoirs étant transférés au Sénat.
Depuis le 24 octobre, un seul Conseil des ministres s'est tenu à Libreville, aucune loi n'a été promulguée. Selon une source proche du pouvoir, « ce retour est une réponse à tous ceux qui avaient l'impression que le pays était en pilotage automatique ».
L'objet de ce retour, c'est d'abord la prestation de serment du gouvernement
Reste une question : M. Bongo va-t-il rester au Gabon, ou va-t-il repartir à Rabat y poursuivre sa convalescence ? Les informations sont contradictoires pour le moment. Pour Marc Ona, coordinateur de Tournons la page, « si le chef de l'Etat retourne au Maroc, cela n'a aucun sens ».
« S'il ne peut pas assumer ses fonctions à Libreville, ils n'ont qu'à déclarer la vacance du pouvoir », s'exclame-t-il. « J'arrête pour ma part de me poser des questions et je regarde où tout cela va nous mener », confie un opposant. « Tout est fait à l'envers et en dépit du bon sens », ajoute-t-il.
Du côté du pouvoir, on rappelle que l'objet de ce retour, c'est d'abord et avant tout cette cérémonie de prestation de serment afin de permettre au nouveau gouvernement d'entrer en fonction, comme le prévoit l'article 15 de la Constitution.
Pour la présidence, ce retour est placé sous le signe de « la normalisation », après la nomination du nouveau gouvernement et l'entrée en fonction de la nouvelle Assemblée nationale, qui avait été dissoute en avril dernier par la Cour constitutionnelle, ses pouvoirs étant transférés au Sénat.
Depuis le 24 octobre, un seul Conseil des ministres s'est tenu à Libreville, aucune loi n'a été promulguée. Selon une source proche du pouvoir, « ce retour est une réponse à tous ceux qui avaient l'impression que le pays était en pilotage automatique ».
L'objet de ce retour, c'est d'abord la prestation de serment du gouvernement
Reste une question : M. Bongo va-t-il rester au Gabon, ou va-t-il repartir à Rabat y poursuivre sa convalescence ? Les informations sont contradictoires pour le moment. Pour Marc Ona, coordinateur de Tournons la page, « si le chef de l'Etat retourne au Maroc, cela n'a aucun sens ».
« S'il ne peut pas assumer ses fonctions à Libreville, ils n'ont qu'à déclarer la vacance du pouvoir », s'exclame-t-il. « J'arrête pour ma part de me poser des questions et je regarde où tout cela va nous mener », confie un opposant. « Tout est fait à l'envers et en dépit du bon sens », ajoute-t-il.
Du côté du pouvoir, on rappelle que l'objet de ce retour, c'est d'abord et avant tout cette cérémonie de prestation de serment afin de permettre au nouveau gouvernement d'entrer en fonction, comme le prévoit l'article 15 de la Constitution.
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