Fatick / Campagne de suivi agricole : situation phytosanitaire maitrisée…


Fatick / Campagne de suivi agricole : situation phytosanitaire maitrisée…
Fatick a été la dernière étape de la tournée du ministre de l’agriculture, Moussa Baldé, dans la zone centre. Ici comme lors des autres étapes, toutes les spéculations sont en état de floraison très avancé, ce qui  augure de bonnes récoltes. 

Si cet espoir est permis, souligne Moussa Baldé, c’est parce que « la situation phytosanitaire est calme et bien maitrisée par la Direction de la protection des végétaux, contrairement à ce que des oiseaux de mauvaise augure racontent dans le pays. » Cette étape a été aussi un moment d’échanges, d’écoute et de doléances avec les producteurs pour l’amélioration des rendements agricoles. Et au vu des résultats sur le terrain, le ministre de l’agriculture espère que « des productions exceptionnelles sont attendues dans l'ensemble du pays. » 

À Keur Baka Massa dans le département de Foundiougne, le champ d’arachide de Kéba Cissé de 8 ha, dont les cultures sont en gynophorisation, a été visité. Ce dernier ravi, d'ajouter : « nous sommes content de la visite du ministre Moussa Baldé. Ici nous espérons de bonnes récoltes, car le ministère de l’agriculture avait fait une bonne anticipation avant la pluie. D’ailleurs, nous avons reçu les intrants à temps avec un bon encadrement des services techniques (DRDR, ANCAR). C’est pourquoi, nous avons ces résultats aujourd’hui. Et de surcroît, on peut constater que nos spéculations ne souffrent d’aucune infection d’insectes ou autre. Nos champs sont très verts témoignant de leur bonne santé. D’ailleurs, depuis sept ans, je ne vis que du riz que je cultive en vendant une partie aussi, pour d’autres besoins… » 

À cette dernière étape, Moussa Baldé soutient : « je félicite la Direction de la protection des végétaux (DPV) car il y a une situation phytosanitaire calme bien maitrisée partout où nous sommes passés. Les producteurs nous ont confié avoir constaté la mécanisation de l’agriculture qui a boosté les emblavures.  Mais ils souhaitent avoir plus de tracteurs, plus de matériel post récolte (batteuses). En réponse à cette interpellation, nous avons actuellement un programme de mise en place de 700 nouveaux tracteurs, de 50 moissonneuses-batteuses. Mais également, il y a dans ce programme des magasins de stockage aussi pour pallier les problèmes que nous avons avec les filières oignon et carotte. C’est pourquoi, nous avons en tout cas espoir que la campagne agricole 2022/23 sera l’une des meilleures que le Sénégal ait eu d’après les prévisions météorologiques... »  

Au village d’Aliou Guèye (Toubacouta) les producteurs affichent le même espoir pour les prochaines récoltes. Ibou Sakho est un producteur de la localité dont le champ d’arachide de 11 ha a été visité par le ministre. À son terme, il s'est confié : « nous avons reçu à temps les intrants dans la transparence, en collaboration avec les autorités administratives et les commissions de distribution. La mécanisation de l’agriculture est en train de devenir une réalité dans notre terroir, de même que la culture du riz de plateau. Et si tous ces résultats sont visibles à l’œil nu avec des champs sans infection, c’est grâce à une bonne politique agricole que vous êtes en train de mener aux cotés des producteurs. On ne peut que se réjouir de l’espérance pour les prochaines récoltes… »  

D’après Moussa Baldé, au terme de la première phase de la campagne de suivi agricole dans la zone centre (Tamba, Kaffrine, Kaolack et Fatick), on peut mesurer la campagne à partir de ces quatre régions. Selon lui toujours, « on peut supposer qu’au sud c’est en général plutôt mieux. » Ainsi au cours de cette tournée, il a inauguré des fermes ANIDA et a invité les jeunes surtout à s’approprier ce modèle en arrêtant l’exode rural et les migrations irrégulières. 

Cependant, il n’a pas manqué de rappeler aux producteurs « la mise en place des intrants qui s’est très bien déroulée malgré la conjoncture internationale. Évidemment, les prix ont connu une petite hausse qui aurait due être beaucoup plus importante si le président de la République n’avait pas pris la décision d’ajouter 10 milliards pour amortir le choc de l’inflation des fertilisants. »
Samedi 20 Août 2022




Dans la même rubrique :