La commercialisation arachidière subit la forte implication des acheteurs chinois. Si les producteurs se frottent les mains, ce n’est pas le même cas pour les huileries souvent privées de matière première. C’est donc face à cette situation que l’État tente de trouver une solution pour contrer l’exportation massive des graines d’arachide. Le ministre en charge du secteur a indiqué que tout est fait pour ne pas compromettre le capital semencier du Sénégal. C’était lors du face à face du Gouvernement avec la presse. « La campagne de commercialisation c’est plusieurs acteurs, on devrait avoir cette année une collecte qui se situe entre 700.000 et 900.000 tonnes. Cela veut dire qu’il y a de place pour les exportations. L’année dernière lorsqu’elles avaient atteint 400.000 tonnes nous les avions arrêtées, cette année nous allons le suivre pour que lorsqu’elles atteignent 200 à 300.000 Tonnes, l’on puisse faire le point et savoir si cela compromet ou pas le capital semencier du Sénégal ou la viabilité d’huile au Sénégal », a dit Baldé. « Il y a la consommation locale qu’il ne faut pas oublier. Et c’est énorme et la collecte officielle c’est entre 40% et 50% de la production officielle. Il n’y a pas de quota prédéfini, mais nous ferons tout pour que tous les acteurs puissent passer une campagne de commercialisation sereine. C’est-à-dire l’approvisionnement des huiliers, parce qu’il faut préserver notre tissu industriel, faire en sorte que tout ce qui ne va pas chez les huiliers puisse être vendu, c’est le rôle des exportateurs, mais je précise, nous avons un œil sur 100.000 tonnes de semences certifiées qui sont produites au Sénégal et qui sont dévolues à permettre une nouvelle campagne, celle à venir », a-t-il conclu sur le sujet.
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