Exclusif! La dernière médiation secrète qui a échoué avant l'arrivée d'Obasanjo

la seule chose à négocier est que Wade retire sa candidauture illégale. Tous ces morts à cause de lui alors qu'en 2000 les socialistes ont organisé des elections sans contestation. Wade veut nous faire reculer de 100 ans.

SENEGAL, une Nation à une croisée de chemins : un tournant décisif.


Sarkozy , assis à cote de notre guide bien aimé, divinement éclairé, et défenseur suprême de l’Afrique noire, du haut d’une chaire d’un amphithéâtre de l’Université Cheikh Anta Diop, du nom de l’éminent scientifique qui consacra sa vie à démontrer l’antériorité du Noir dans le concert des Nations et la grandeur de sa civilisation, a prononcé une sentence assassine et iconoclaste qui a , un moment , défrayé la chronique. En effet, à coté de celui que l’on veut nous présenter comme le porte étendard de l’Afrique et de l’homme noir , le Président français avec sa morgue des premières années de son mandat , a proféré une sentence accablante et insultante a l’endroit de toute une communauté en déclarant que l’homme noir « n’était pas assez entre dans l’histoire ». En écho à l’affirmation de son président, et comme pour étayer son jugement, Claude Guéant, son ministre, en charge de l’intérieur a affirmé, récemment, que certaines civilisations sont supérieures à d’autres, même si plus tard , devant la condamnation quasi générale de la classe politique française, il a affiné sa pensée en précisant que son jugement faisait référence à la place que les différentes sociétés faisaient à la femme et au respect de la liberté des personnes.
Ces déclarations ont fait l’objet, ici et là, de réponses plus ou moins virulentes ; des livres sont sortis pour battre en brèche ces jugements intempestifs et tenter de démontrer leur fausseté.
Tant mieux dirons- nous. Cependant, il faut souligner tout de même que si nous, les noirs, en particulier ceux d’Afrique faisons l’objet d’autant de mépris, et d’appréciation négative, nous ne devons nous en prendre qu’à nous mêmes. Au demeurant, ceux avec qui nous avons eu, dans l’histoire, le malheur de partager le qualificatif de « damnés de la terre « nous traitent aujourd’hui, aussi , avec condescendance.
En effet, force nous est de reconnaitre que nous avons, nous peuple noir, raté plusieurs tournants lorsque, comme pour toutes les Nations, le destin ou l’histoire nous a placé à la croisée de chemins, et qu’il fallait choisir notre voie : nous n’avions pas choisi la voie la plus difficile qui demandait, avons-nous dû penser, beaucoup trop de sacrifices ; et pourtant celle là était certainement celle qui devait s’imposer.
Ce fut d’abord le cas avec les Arabes lorsqu’au VII ème siècle, ils nous ont découverts, humiliés, exploités , transportés à travers le désert , transformés en esclaves et préposés à la garde des harems et aux tâches les plus viles qu’ils trouvaient infamant de faire exécuter par les membres leur communauté. Et pour couronner le tout, ils ont castrés les mâles noirs pour éviter qu’ils ne fassent souche et souiller leur race ; ils ont également procédé quasi systématiquement à un infanticide généralisé des bébés qui naissaient de leurs concubines noires.
Il est résulté de cet esclavage et de l’occupation arabes, le syndrome de Stockholm et le bouleversement de nos sociétés : les premiers sont devenus les derniers. Et certains éléments de la communauté plus proches des envahisseurs ont, avant les autres assimilé leur culture et accumulé le savoir (un savoir autre que les connaissances traditionnelles) qui leur donnait dorénavant, un statut et une dignité exceptionnels qui les mettaient dans une posture différente que celle qui était la leur, dans la communauté.

Ensuite, après les arabes, les blancs d’Occidents sont arrivés ; ils ont inventé le commerce triangulaire et envoyé des millions de noirs d’Afrique en Amérique. Là bas, ils les ont transformés trois siècles durant, en bêtes de somme, taillables et corvéables à souhait. Et comme avec les arabes, nous n’avons pas eu les réactions d’ensemble qu’il fallait. Certains disent d’ailleurs, que nous avons contribué à sceller notre sort d’esclaves.
Il est important de signaler, tout de même que, contrairement aux arabes, les blancs d’Amérique n’ont pas castré les hommes ni non plus tué les rejetons qui leur naissaient de leurs concubines noires ; ils ont permis le développement d’une communauté noire en Amérique.
Il n’est pas futile de noter, également, que l’expérience esclavagiste avait commencé avec les Indiens d’Amérique mais, devant le refus de la servilité de ce peuple, ( les Indiens sont allés jusqu'à se laisser mourir nous dit-on ) celle-ci a tourne court. Et, en lieu et place, les cotonculteurs américains ont jeté leur dévolu sur les noirs d’Afrique qui se sont révélés véritablement « aptes » à l’emploi parce que naturellement enclins à la servilité.
C’est certainement ce qui explique la réflexion du penseur arabe Ibn Khaldun qui, après avoir observé les esclaves noirs au travail, déclarait que « les seuls peuples à accepter l’esclavage sont les négres en raison d’un degré inferieur d’humanité, leur place étant plus proche du stade animal ». Bien entendu, la Science a démontré depuis le caractère fallacieux de telles affirmations.

Comme au VI ème siècle, avec les arabes et au XVIIème siècle avec les blancs d’Occident, la Nation sénégalaise se trouve encore, aujourd’hui, a un autre tournant de son Histoire. Et il s’agit encore là, de choisir entre d’une part la Liberté, la Démocratie et de l’autre, l’asservissement par un clan décidé vaille que vaille à préserver ses acquis et qui veut substituer une monarchie a une République démocratique chantée partout en Afrique, il n’ya guère longtemps. Pour ce faire, ces hommes et femmes comptent sur l’intimidation, la fraude électorale et la complicité active ou passive de marabouts et de prétendus porteurs de voies corrompus à coup de milliards provenant des impôts des pauvres contribuables sénégalais.
Alors, le choix qui s’offre à la Nation est simple : faire profil bas et attendre que le bon dieu vienne à notre secours ou alors, à l’instar des peuples du continent qui ont su prendre leur destin en main, faire front et installer définitivement notre pays et de manière irréversible dans la démocratie , la liberté et le respect des droits humains .
Sans hésiter, le choix est vite fait et les générations futures ne nous pardonneront jamais de n’avoir pas résisté et de lutter pour les valeurs fondatrices de la dignité humaine que sont la LIBERTE, la VERITE et la JUSTICE jusqu’au sacrifice suprême.
Et, à ceux qui, repus nous invitent à cultiver la paix, nous répondrons que, pour être juste, la paix doit être fondée sur la vérité et que le seul combat qui vaille est le combat pour la LIBERTE.

DAKAR 16 FEVRIER 2012

cle
je partage votre avis mais une chose en est que ces 5 sages ou singes ne vont jamais demissionner s ils le font ils seront honnetes .