Dans sa publication, le site français rapporte, «après une première partie de soirée réussie dans des établissements huppés de la place des Vosges (Paris), les six protagonistes de l'affaire se sont retrouvés à Avenue d'Iéna au domicile du mis en examen.
De la danse, des mets exquis, du champagne… Une fête où on ne compte pas l’argent et qui se termine par un «after» dans un appartement luxueux des beaux quartiers de Paris. Et puis tout bascule dans le sordide. C’est le récit qu’ont fait trois femmes en déposant plainte, il y a quelques jours, pour viols et agressions sexuelles. Elles auraient été victimes de leur hôte lors de cette soirée».
Selon toujours nos confrères, le présumé auteur de ces actes est un directeur général d’une plateforme numérique internationale âgé de 58 ans. Il est accusé de viol par quatre femmes âgées respectivement 24 ans, 22 ans et 23 ans. «Ce PDG d’une plate-forme numérique internationale, âgé de 58 ans, a été interpellé par les policiers du premier district de police judiciaire quelques jours plus tard au retour de vacances express à Ibiza (Espagne) avec sa fiancée. Déféré le 13 octobre au tribunal de Paris, ce Franco-Sénégalais a finalement été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire en attendant la fin de l’instruction. Trois femmes l’accusent de viol. La soirée du 6 octobre, le PDG est d’abord en tête-à-tête avec sa compagne dans un restaurant de la place des Vosges à Paris (IVe). Il a rencontré cette ravissante Russe de 24 ans quelques mois plus tôt. Avant même que le repas ne se termine, le couple est rejoint par un ami. Lui non plus n’est pas n’importe qui. C’est un homme d’affaires se présentant lui-même comme un millionnaire. Il est accompagné de deux femmes. Une troisième amie les rejoint ensuite. Ils sont finalement six à se déhancher sur la piste d’un autre restaurant branché de la célèbre place parisienne. À deux heures du matin, l’établissement ferme. Mais les fêtards n’ont pas envie de se quitter», c’est là que tout aurait ainsi commencé à se jouer.
D’après le journal, «Le PDG de 58 ans propose à ses amis de se retrouver dans son bel appartement de l’avenue d’Iéna à Paris (XVIe). Pour l’ami millionnaire et la compagne russe, la soirée se déroule tout à fait normalement. Ce n’est pas du tout le récit des trois «amies». Selon l’une d’entre elles, âgée de 22 ans, le propriétaire de l’appartement se met discrètement à lui caresser les fesses. Elle décide aussitôt de partir. Mais l’homme la rejoint sur le palier et la viole dans les escaliers. La jeune femme rentre ensuite chez elle peu après 3h30. Interrogée par son petit copain, elle finit par lui confier ce qui venait de lui arriver. Dès le lendemain, elle en parle aux deux autres invitées. Et là, c’est la consternation. Elles assurent qu’elles aussi ont été violées. Une fois la première amie partie, le copain millionnaire du PDG s’en va aussi. Elles ne sont plus que deux en compagnie de l’homme d’affaires et de sa fiancée russe. Peu avant 5 heures, l’une des invitées, âgée de 23 ans, raconte aux enquêteurs que l’hôte l’a rejoint dans la salle de bains et lui saute dessus. La jeune femme se débat et quitte immédiatement l’appartement. Là encore, toujours selon son récit, l’hôte la retrouve sur le palier et la viole. À l’intérieur de l’appartement, la compagne du PDG est partie se coucher. Il ne reste plus que la troisième amie, âgée de 39 ans. Cette dernière veut elle aussi rentrer chez elle. Mais selon son témoignage, l’homme commence à se montrer entreprenant. D’après son récit, il commence à l’embrasser alors qu’elle se trouve sur le sofa du salon. Puis, il la viole. Pour le mis en examen, les plaignantes se sont mises d’accord pour inventer ces faits».
Des expertises médicales sont pratiquées sur les plaignantes. Aucun jour d’incapacité totale de travail pour celle âgée de 22 ans, un jour d’ITT pour des lésions des parties intimes concernant la victime présumée de 23 ans et deux jours pour la dernière. Selon nos informations, les déclarations des trois jeunes femmes sont restées constantes. «Leurs témoignages sont très crédibles». Le site français d’ajouter, «lors de sa garde à vue, le PDG a nié fermement toute implication dans ce dossier», selon son avocat Me Philippe Zeller. D’après le mis en examen, c’est au contraire les femmes qui se seraient jetées sur lui. Et d’avancer l’hypothèse d’escort girls qui se seraient mises d’accord pour inventer ces viols et en tirer un avantage financier».
D’après les informations exclusives de Dakaractu, cet homme d’affaire Franco-sénégalais n’est personne d’autre que Kabirou Mbodje, PDG et fondateur de la plateforme numérique Wari. L’homme d’affaire né à Lyon en France le 25 Juin 1964 dispose effectivement d’un Penhouse à l’adresse où le viol se serait produit au XVI -ème arrondissement de Paris.
Contacté par Dakaractu au téléphone, Kabirou Mbodje a fait comme s’il n’était pas au courant de ce dossier. Cependant son avocat Me Philippe Zeller joint lui aussi au téléphone par Dakaractu dit qu’il ne peut pas pour le moment se prononcer sur cette affaire. Et nous a demandé de lui envoyer un message sur whatsapp. Ce qui a été fait, mais jusqu’au moment où nous mettons en ligne cette information, nous n’avons reçu aucune réaction de sa part.
Pour rappel en Mars 2017, l’homme d’affaires franco-sénégalais avait un dossier similaire (viol) qui l’opposait à sa nièce à Dakar. Une affaire qui avait été réglée à l’amiable.
Affaire à suivre…
-
Communique du conseil des ministres du Mardi 03 Décembre 2024
-
Nouvelle Assemblée Nationale: Les citoyens partagés entre scepticisme et attentes élevées
-
Liste des médias conformes: le CDEPS dénonce une décision unilatérale du ministère de la Communication
-
Installation de la 15e législature: " Les violations graves de la loi par la nouvelle majorité parlementaire"( Thierno Bocoum)
-
Orctis : la chute spectaculaire du capo de la drogue A. Bangoura et de son réseau criminel de cambriolages et de blanchiment après six années de traque