Human Rights Watch a, dans un nouveau rapport publié le 08 juillet, mis en lumière des exactions contre les civils dans le nord du Burkina Faso. Selon l’ONG qui a recueilli les témoignages des populations locales, des fosses communes ont été découvertes dans les environs de la ville Djibo (Province de Soum) et au moins 180 personnes, essentiellement des Peulhs, y auraient été enterrées entre novembre 2019 et juin 2020.
La directrice pour l'Afrique de l'Ouest estime que les informations dont l’ONG dispose imputent la responsabilité de ces faits aux Forces de défense et de sécurité burkinabè. Corinne Dufka réclame une enquête pour élucider cette affaire.
Dans une déclaration rendue publique ce vendredi, Ouagadougou dédouane toutefois ses forces de défense et de sécurité. Pour le ministre de la Communication, par ailleurs porte-parole du gouvernement, les faits rapportés par Human Rights Watch ne sauraient être imputés aux FDS car leur mission est « de protéger les populations, les personnes et les biens et de défendre l'intégrité du territoire ». « Elles le font dans le respect des droits de l'Homme et plus particulièrement du droit à l'intégrité physique des personnes tels que garantis par les instruments juridiques de protection des droits de l'homme auxquels le Burkina Faso est partie », enchaîne l’officiel.
Selon Remis Fulgance Dandjinou, il faudrait voir du côté des terroristes qui, se sont fait remarquer dans cette période à travers des attaques aussi bien contre la force régulière et les civils. « Ces groupes terroristes, après s’être emparé de certains matériels et tenues militaires des Forces armées, se sont spécialisés dans l’instauration de la confusion, en se faisant passer, auprès des populations pour des éléments des forces de Défense et de Sécurité », argumente le ministre burkinabé.
Le Niger avait brandi les mêmes arguments après la publication du rapport d’Amnesty International accusant les forces armées de s’être adonnées à des exactions au préjudice des civils peulhs. Ce qui relève, pour certains de l’enlisement des gouvernements sahéliens dans un déni qui dessert la lutte contre le terrorisme au nom duquel ces excès sont commis.
Lors du dernier sommet du G5 Sahel tenu à Nouakchott avec la participation du président français, Emmanuel Macron, des engagements avaient été pourtant pris pour enquêter sur ces violations des droits humains dont les forces de sécurité sahéliennes seraient les auteurs.
La directrice pour l'Afrique de l'Ouest estime que les informations dont l’ONG dispose imputent la responsabilité de ces faits aux Forces de défense et de sécurité burkinabè. Corinne Dufka réclame une enquête pour élucider cette affaire.
Dans une déclaration rendue publique ce vendredi, Ouagadougou dédouane toutefois ses forces de défense et de sécurité. Pour le ministre de la Communication, par ailleurs porte-parole du gouvernement, les faits rapportés par Human Rights Watch ne sauraient être imputés aux FDS car leur mission est « de protéger les populations, les personnes et les biens et de défendre l'intégrité du territoire ». « Elles le font dans le respect des droits de l'Homme et plus particulièrement du droit à l'intégrité physique des personnes tels que garantis par les instruments juridiques de protection des droits de l'homme auxquels le Burkina Faso est partie », enchaîne l’officiel.
Selon Remis Fulgance Dandjinou, il faudrait voir du côté des terroristes qui, se sont fait remarquer dans cette période à travers des attaques aussi bien contre la force régulière et les civils. « Ces groupes terroristes, après s’être emparé de certains matériels et tenues militaires des Forces armées, se sont spécialisés dans l’instauration de la confusion, en se faisant passer, auprès des populations pour des éléments des forces de Défense et de Sécurité », argumente le ministre burkinabé.
Le Niger avait brandi les mêmes arguments après la publication du rapport d’Amnesty International accusant les forces armées de s’être adonnées à des exactions au préjudice des civils peulhs. Ce qui relève, pour certains de l’enlisement des gouvernements sahéliens dans un déni qui dessert la lutte contre le terrorisme au nom duquel ces excès sont commis.
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