Israël a rejeté vendredi la proposition du président français Nicolas Sarkozy d'accorder un "statut intermédiaire d'Etat observateur" pour la Palestine à l'ONU, en la qualifiant de "fausse bonne idée.
"Il s'agit d'une fausse bonne idée car il est impossible de brûler les étapes en accordant un Etat aux Palestiniens quelle que soit son appellation. Un Etat palestinien ne peut résulter que d'un accord avec Israël, on ne peut pas mettre la charrue avant les boeufs", a affirmé Yigal Palmor.
Le discours du président Sarkozy a en revanche été accueilli "positivement" par les Palestiniens qui se sont déclarés "prêts à travailler" aux propositions du président français.
Interrogé sur la proposition de Nicolas Sarkozy, le secrétaire du cabinet israélien Tzvi Hauser, un proche collaborateur du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a également opposé une fin de non recevoir à l'initiative de Paris.
"Pour Israël, la création d'un Etat palestinien ne peut survenir qu'avec la fin du conflit et de toutes les revendications, mais il y a une autre approche qui considère l'Etat palestinien comme une condition à des négociations, comme une plate-forme pour d'autres revendications", a déploré M. Hauser, interrogé de New York.
"Il est impossible qu'il y ait un Etat palestinien et que ce soit à partir de là que l'on commence à négocier", a ajouté le secrétaire du cabinet.
M. Abbas doit remettre vendredi la demande d'adhésion à l'ONU d'un Etat de Palestine au secrétaire général Ban Ki-moon avant de s'adresser à l'Assemblée générale. (belga)
"Il s'agit d'une fausse bonne idée car il est impossible de brûler les étapes en accordant un Etat aux Palestiniens quelle que soit son appellation. Un Etat palestinien ne peut résulter que d'un accord avec Israël, on ne peut pas mettre la charrue avant les boeufs", a affirmé Yigal Palmor.
Le discours du président Sarkozy a en revanche été accueilli "positivement" par les Palestiniens qui se sont déclarés "prêts à travailler" aux propositions du président français.
Interrogé sur la proposition de Nicolas Sarkozy, le secrétaire du cabinet israélien Tzvi Hauser, un proche collaborateur du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a également opposé une fin de non recevoir à l'initiative de Paris.
"Pour Israël, la création d'un Etat palestinien ne peut survenir qu'avec la fin du conflit et de toutes les revendications, mais il y a une autre approche qui considère l'Etat palestinien comme une condition à des négociations, comme une plate-forme pour d'autres revendications", a déploré M. Hauser, interrogé de New York.
"Il est impossible qu'il y ait un Etat palestinien et que ce soit à partir de là que l'on commence à négocier", a ajouté le secrétaire du cabinet.
M. Abbas doit remettre vendredi la demande d'adhésion à l'ONU d'un Etat de Palestine au secrétaire général Ban Ki-moon avant de s'adresser à l'Assemblée générale. (belga)
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