Enseignement supérieur : Le Pr Massamba Diouf (ANAQ-Sup) plaide pour une amélioration du processus d’accréditation


Le Directeur exécutif de l’ANAQ-Sup, le Pr Massamba Diouf, est revenu sur les défis et les réalités du processus d’accréditation dans l’enseignement supérieur sénégalais. Intervenant dans un contexte de réformes en cours, il a insisté sur les efforts financiers déployés pour accompagner les établissements dans ce processus essentiel.

« Les experts qui se déplacent à l'intérieur du pays engendrent des coûts importants. Le coût global dépasse souvent le million de francs CFA prévu initialement. Dans ces cas, l’établissement contribue à hauteur de 500.000 F, et l’ANAQ-Sup prend en charge le reste », a-t-il déclaré, en soulignant que l’agence elle-même dépense autant pour garantir la qualité de l’enseignement à travers ces missions.

Concernant les business schools, il a indiqué que l’ANAQ-Sup dispose actuellement d’une dizaine de référentiels, mais qu’un travail d’actualisation et d’élargissement est en cours pour intégrer des standards encore plus inclusifs. « Il faut attendre ces nouveaux référentiels qui seront très complets. En attendant, l’expertise disponible peut combler certains manquements, » a-t-il ajouté.

Par ailleurs, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) est engagée dans une dynamique d’accréditation et d’habilitation. « Le processus est déjà bouclé pour certaines formations, et d’autres suivront bientôt », a annoncé le Pr Diouf.

 

Il a également interpellé sur la nécessité de revoir la plateforme numérique dédiée au dépôt des demandes, souvent source de lenteurs administratives. Enfin, pour les étudiants en quête de visa à l’international, il a rappelé que le manque d’accréditation des établissements constitue un frein majeur, et que le recours à l’ANAQ-Sup est indispensable pour y remédier.

Vendredi 9 Mai 2025
Sveltane Aline Assine (Stagiaire)



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