DAKARACTU.COM Longtemps donné pour partant, pour rejoindre les prairies libérales, Alioune Badara Cissé alias ABC reste avec Macky Sall. Ce 9 août, il a signé son retour en réunion du directoire national de l'Alliance pour la République (APR) après plusieurs mois d'absence. Le leader du parti, Macky Sall, en a profité pour louer les qualités de son "ami de tous les jours", avant de renouveler sa confiance au "camarade coordonnateur national du parti". Adjoint au maire de Saint-Louis, numéro deux de l'APR, ABC n'est pas toujours commode. Caractériel, prompt à prendre ses distances dès qu'il est contrarié, il avait pris ses distances pour ne pas avoir réussi à éloigner Macky Sall de Mahmoud Saleh, en qui il a toujours vu un homme peu fiable, capable de servir de pion pour le pouvoir au sein de l'APR.
Son éloignement a nourri fantasmes et conjectures. Pendant longtemps, le bruit a couru qu'il était devenu un fruit mûr que le pouvoir pouvait cueillir à tout moment. Sa fréquentation assidue du Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, n'a pas été pour atténuer le bruit des supputations. Pendant ce temps, en coulisses, le chef de l'Etat, Abdoulaye Wade, a multiplié les offres pour le prendre à son ex-Premier ministre devenu opposant. Après lui avoir proposé un poste de ministre de la Justice (il est avocat), Wade lui a demandé d'entrer dans le gouvernement avec le rang de ministre d'Etat, chargé de la Fonction publique. En 2009, au moment du limogeage de Cheikh Tidiane Gadio, il lui a été demandé de le remplacer. Il a poliment décliné.
Secrétaire général du gouvernement, limogé en juin 2007 pour délit de proximité avec Macky Sall, alors président de l'Assemblée nationale mais en disgrâce, Alioune Badara Cissé est membre-fondateur de l'APR. Entre le parti de Wade où ce dernier est la seule constante, le propriétaire exclusif, et la formation qu'il a co-créée, le choix s'est vite imposé.
Son éloignement a nourri fantasmes et conjectures. Pendant longtemps, le bruit a couru qu'il était devenu un fruit mûr que le pouvoir pouvait cueillir à tout moment. Sa fréquentation assidue du Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, n'a pas été pour atténuer le bruit des supputations. Pendant ce temps, en coulisses, le chef de l'Etat, Abdoulaye Wade, a multiplié les offres pour le prendre à son ex-Premier ministre devenu opposant. Après lui avoir proposé un poste de ministre de la Justice (il est avocat), Wade lui a demandé d'entrer dans le gouvernement avec le rang de ministre d'Etat, chargé de la Fonction publique. En 2009, au moment du limogeage de Cheikh Tidiane Gadio, il lui a été demandé de le remplacer. Il a poliment décliné.
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