À quelques jours de la rentrée des classes, la Cosydep remet sur la table la problématique de l'état civil chez les enfants. Un enfant non enregistré à sa naissance est exposé au risque d'être exclu de la société, de se voir refuser le droit à une identité officielle, à un nom, à une nationalité. Les statistiques sur la question sont effarantes. "On les estime à quelque 50 millions d'enfants nés en l'an 2000 soit plus de deux sur cinq - non enregistrés. Ces enfants n'ont pas cette "carte de membre" de la société qui est la clé de toute une série de droits, y compris ceux à l'éducation, aux soins de santé, à la protection », selon le directeur exécutif de la Cosydep, Cheikh Mbow.
Toujours selon lui, en l'absence de bons systèmes d'état civil, il est à peu près impossible de planifier ou d'appliquer des stratégies de développement efficaces. Les enfants non enregistrés sont souvent oubliés dans les plans de développement social, parce qu'ils n'apparaissent pas dans les données. Ils sont totalement invisibles aux yeux de ceux qui prennent les bonnes et fiables décisions politiques et budgétaires.
La situation est préoccupante au Sénégal avec un potentiel de 3.463.190 enfants scolarisables ayant droit à l'acte d'état civil. L'enquête a révélé, de cette frange, que seuls 2.014.230 sont effectivement dans les écoles élémentaires dont 754.101 possèdent l'acte d'état civil représentant les 37,44%. Le gap s'élève à 62,56%.
Selon Cheikh Mbow, "le code de la famille doit être revu. La question de l’état civil est très importante. Une personne sans état civil est apatride. C'est une personne sans identité. C'est pourquoi on s'est posé la question : est ce qu'il n'est pas temps de revoir le code de la famille? Car les enfants ont toujours du mal à avoir un extrait de naissance du fait de la procédure qui est très longue. Il faut trouver des solutions à ces problèmes en plus de la numérisation de l'état civil", a - t-il estimé.
Toujours selon lui, en l'absence de bons systèmes d'état civil, il est à peu près impossible de planifier ou d'appliquer des stratégies de développement efficaces. Les enfants non enregistrés sont souvent oubliés dans les plans de développement social, parce qu'ils n'apparaissent pas dans les données. Ils sont totalement invisibles aux yeux de ceux qui prennent les bonnes et fiables décisions politiques et budgétaires.
La situation est préoccupante au Sénégal avec un potentiel de 3.463.190 enfants scolarisables ayant droit à l'acte d'état civil. L'enquête a révélé, de cette frange, que seuls 2.014.230 sont effectivement dans les écoles élémentaires dont 754.101 possèdent l'acte d'état civil représentant les 37,44%. Le gap s'élève à 62,56%.
Selon Cheikh Mbow, "le code de la famille doit être revu. La question de l’état civil est très importante. Une personne sans état civil est apatride. C'est une personne sans identité. C'est pourquoi on s'est posé la question : est ce qu'il n'est pas temps de revoir le code de la famille? Car les enfants ont toujours du mal à avoir un extrait de naissance du fait de la procédure qui est très longue. Il faut trouver des solutions à ces problèmes en plus de la numérisation de l'état civil", a - t-il estimé.
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