Economie : l’Ipres compte sévir contre les évasions sociales


 
La tournée nationale du Président du Conseil d’administration de l’Ipres (Pca) a entamé sa seconde phase qui a mené Mamadou Racine Sy, Mamadou Sy Mbengue, directeur général de ladite structure et les membres dudit conseil, dans le nord du pays, ce mercredi 17 octobre 2018. A Matam, le Dg de ladite institution a annoncé leur volonté de mettre fin aux évasions sociales. Il a aussi rassuré les usagers ainsi que les travailleurs qui s’acquittent de leurs cotisations.
 
‘’On gère l’Ipres avec intelligence et beaucoup de rigueur pour que les 400 000 travailleurs qui cotisent puissent, une fois à la retraite, percevoir convenablement leur pension. Ce que nous faisons, c’est ce qu’on appelle une gestion rigoureuse des ressources. C’est vrai qu’il nous faut faire de grands efforts. Les potentiels sont là. Nous allons nous focaliser sur les évasions sociales pour qu’elles ne soient plus possibles et optimiser tout ce qui est recouvrement. Cela va nous permettre d’avoir assez de moyens pour améliorer les conditions de vie des retraités’’, a rassuré Mamadou Sy Mbengue.
 
Ce dernier, s’adressant aux retraités de Matam, a aussi tenté de rassurer tous les usagers. ‘’Ipres en 2012 payait en termes de pension, environs 54 milliards de nos francs. Mais de nos jours, l’Ipres paye annuellement 107 milliards de F Cfa. Cela, au bout de 6 ans seulement. Ce qui représente une augmentation de plus de 98%. Entre 2012 et aujourd’hui, nous avions 72 milliards dans nos caisses. Aujourd’hui, on vise les 114 milliards F Cfa’’, a-t-il dit.
 
Il en a profité pour assurer les retraités et ceux qui tendent à aller jouir de leur droit à la retraite que les réserves de l’Ipres sont bien en place. ‘’Il est reproché au président Macky Sall d’avoir confondu les caisses de l’Ipres et sa propre poche. Cela est faux ! Depuis 5 ans, j’assume les fonctions de directeur général de l’Ipres, en collaboration avec le président du Conseil d’administration de l’Ipres, Mamadou Racine Sy, je ne l’ai jamais vu puiser des fonds dans les réserves de l’institution. L’on accuse l’Etat aussi d’être un débiteur de l’Ipres. Je précise que l’Etat ne doit rien à l’Ipres. Il y a cependant ce qu’on appelle le secteur parapublic, comme les hôpitaux, des entreprises et des sociétés nationales qui, effectivement, ont des arriérés de payement pour le compte de  l’Ipres. C’est cela la stricte vérité’’, a confié le Dg de l’Ipres,hier, à Podor, devant l’adjoint du gouverneur.
Jeudi 18 Octobre 2018




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