Pour une sécurité maritime effective, il faudrait une forte implication des acteurs de la Société civile. L’importance de ces acteurs de la société civile, dans la gestion de la sécurité maritime, Barthélémy Blédé l’a relevée ce mardi 12 octobre 2021, au cours d’un atelier. Expert chargé de la société civile et du secteur privé du projet Appui à la sécurité maritime intégrée de l’Afrique de l’Ouest appelée (Swaims), il a fait le plaidoyer en faveur de l’implication de la société civile dans la prise en charge des questions qui portent sur la sécurité et la sûreté maritime.
‘’On sait que notre zone qui est le Golfe de Guinée est considérée, au niveau mondial, comme une zone qui n’est pas en sécurité. Et que donc il faut sécuriser les navires marchands, la pêche, surtout celle dite artisanale dont vivent nos populations. Donc, on ne peut pas faire cela sans la société civile’’, a dit M. Blédé, à la fin de cérémonie d’ouverture de l’atelier régional sur le plaidoyer, la recherche de financement et la gestion des conflits au profit de la société civile du secteur maritime de l'Afrique de l'Ouest. Une rencontre internationale à Saly qui a regroupé 20 délégués venus du Sénégal, du Cap Vert, de la Gambie, de la Guinée Bissau, du Libéria, de la Mauritanie et de la Sierra Léone.
‘’Si vous voulez sécuriser les zones et que ces personnes-là (acteurs de la société civile) sont exclues, vous vous fatiguez. Parce qu’elles savent qui est qui. Et si elles ne sont pas impliquées dans ce que vous faites, elles peuvent être complices des pirates ou des pêcheurs ou même des criminels. Voilà pourquoi, il est essentiel que la Société civile soit totalement impliquée dans la politique que nous menons au niveau de la Cedeao et celle contre l’insécurité maritime avec l’appui des partenaires’’, a-t-il confié.
À l’en croire, la sécurité maritime est gage de vie tranquille et accessible pour toutes les populations. ‘’La pêche illégale non déclarée, non réglementée. Le problème de la pêche est d’abord une affaire de sécurité alimentaire. Ensuite il y a la piraterie que tout le monde connaît et qui est un fléau important. Ce d’autant plus que les pirates menacent l’économie de la région et cela peut jouer sur tous les plans (social, politique, etc...) parce que si la zone n’est pas en sécurité, les navires peuvent prendre le risque, mais ils vont demander un fret beaucoup plus élevé. Et si le fret est élevé, cela va augmenter le prix des marchandises sur le marché. Et si le prix des marchandises connaît une augmentation sur le marché, cela va appauvrir la population et les rendre mécontentes. On sera alors toujours dans l’insécurité’’.
‘’On sait que notre zone qui est le Golfe de Guinée est considérée, au niveau mondial, comme une zone qui n’est pas en sécurité. Et que donc il faut sécuriser les navires marchands, la pêche, surtout celle dite artisanale dont vivent nos populations. Donc, on ne peut pas faire cela sans la société civile’’, a dit M. Blédé, à la fin de cérémonie d’ouverture de l’atelier régional sur le plaidoyer, la recherche de financement et la gestion des conflits au profit de la société civile du secteur maritime de l'Afrique de l'Ouest. Une rencontre internationale à Saly qui a regroupé 20 délégués venus du Sénégal, du Cap Vert, de la Gambie, de la Guinée Bissau, du Libéria, de la Mauritanie et de la Sierra Léone.
‘’Si vous voulez sécuriser les zones et que ces personnes-là (acteurs de la société civile) sont exclues, vous vous fatiguez. Parce qu’elles savent qui est qui. Et si elles ne sont pas impliquées dans ce que vous faites, elles peuvent être complices des pirates ou des pêcheurs ou même des criminels. Voilà pourquoi, il est essentiel que la Société civile soit totalement impliquée dans la politique que nous menons au niveau de la Cedeao et celle contre l’insécurité maritime avec l’appui des partenaires’’, a-t-il confié.
À l’en croire, la sécurité maritime est gage de vie tranquille et accessible pour toutes les populations. ‘’La pêche illégale non déclarée, non réglementée. Le problème de la pêche est d’abord une affaire de sécurité alimentaire. Ensuite il y a la piraterie que tout le monde connaît et qui est un fléau important. Ce d’autant plus que les pirates menacent l’économie de la région et cela peut jouer sur tous les plans (social, politique, etc...) parce que si la zone n’est pas en sécurité, les navires peuvent prendre le risque, mais ils vont demander un fret beaucoup plus élevé. Et si le fret est élevé, cela va augmenter le prix des marchandises sur le marché. Et si le prix des marchandises connaît une augmentation sur le marché, cela va appauvrir la population et les rendre mécontentes. On sera alors toujours dans l’insécurité’’.
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