L’histoire de l’audit interne de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad) relatif au paiement comptant issu de la pesée publique a été évoquée par Abdoulaye Sow. Cet audit, selon lui, a été commandité auprès du secrétaire général de ladite institution, dès la prise de fonction du bureau actuel.
‘’Les auditeurs ont été saisis par lettre N°000879 du 9 octobre 2020. L’audit couvre la période allant du 1er janvier 2019 au 14 avril 2020. Les résultats de l’audit ont fait ressortir un détournement d’une valeur de 257 millions 681 mille 849 francs’’, a indiqué le président Sow, ce mercredi 24 mars 2021, lors d’un point de presse organisé à l’issue d’une Assemblée générale qui a profité du vote du budget de la Cciad. Au cours de cette rencontre, il est revenu sur les résultats de cet audit. Ceux-ci ont fait ressortir un détournement d’une valeur de 257 millions 681 mille 849 francs. Une raison qui a poussé le bureau de la Cciad qui a été saisi de la question de recommander que le dossier soit transmis à la justice. ‘’Ce qui a été fait par l’intermédiaire des avocats-conseils de la Chambre de commerce depuis novembre 2020’’.
Aujourd’hui, le dossier suit son cours au niveau de la justice, renseigne Abdoulaye Sow qui prévient que ‘’des mesures conservatoires ont été prises notamment : l’élaboration d’un nouveau manuel de procédures et un réaménagement organisationnel’’.
Ces dégradations de terres cultivables et l’appel des producteurs maraîchers locaux
Dans sa volonté de porter un démenti formel à ces faits qui leurs sont reprochés, il a indiqué que ses collaborateurs et lui ne sont pas ‘’dans des schémas politiques. Nous sommes des opérateurs économiques. Nous n’avons pas de temps à perdre ou à occuper les médias pour accuser un tel ou pour nous expliquer. Ce sont ces mêmes qui avaient été déboutés par la justice qui continuent de nous attaquer. Ce sont des gens qui tentent de nous diaboliser et qui sont animés par une intention de nuire. Aujourd’hui, nous n’avons pas de temps à leur consacrer. Nous avons juste un problème majeur : c’est la Covid-19’’, a dit le président Sow.
Les difficultés rencontrées par les producteurs maraîchers locaux ont été aussi déplorées par la Cciad. La forte production d’oignon, de pomme de terre et de tomate appelle, selon lui, l’État à s’investir pour une meilleure politique de conservation de nos produits. Ce qui, selon lui, permet le développement des maraîchers.
Blocus aux frontières guinéennes et sénégalaises
Abdoulaye Sow a aussi dénoncé les ravages faits par le secteur de l’immobilier sur les zones cultivables. ‘’Le microclimat qui est favorable à l’horticulture de Dakar à Lompoul est menacé par l’immobilier. Nous avons vu que beaucoup de parcelles cultivables sont aujourd’hui en train d’être défrichées pour y construire des maisons. Le président de la République l’avait une fois évoqué dans un Conseil des ministres. Il lui faut agir urgemment. Cela est un plaidoyer des producteurs maraîchers locaux. Nous estimons que l’État doit réfléchir dans ce sens’’, a indiqué le président de la Cciad qui dit être, avec ses proches collaborateurs, obnubilés par une volonté ferme de booster l’économie sénégalaise.
Autres articles
-
Kédougou/SARAYA : le conseil municipal en partenariat avec la SGO met un corbillard à la disposition de la population.
-
Décès Seydina Mouhamed Diop (Taya) à Pikine: La police sort de l’omerta et s’explique…
-
Persécutions et attaques contre les journalistes: RSF met en place un réseau d’avocats pour leur protection
-
Justice : le Fils d’un ancien président de Guinée-Bissau a été condamné pour trafic international d’héroïne aux États-Unis
-
Sécurité informatique : Des pirates utilisent des applis Android gratuites très connues afin de pirater votre téléphone.