Les élèves de l'école nationale de formation des agents des Eaux-Forêts, Chasses et Parcs nationaux qui sont à Djibélor, ruent dans les brancards de l'État du Sénégal.
En point de presse ce lundi matin à leur établissement, ces potaches dénoncent le sort de leurs aînés qui chôment et traînent dans les rues de Ziguinchor. En lieu et place de leur recrutement, nous révèle Bacary Thiolare Diatta, "l'État recrute d'anciens militaires, des éleveurs, des agriculteurs pour protéger nos forêts au moment où les techniciens des Eaux-Forêts et Chasses et Parcs nationaux chôment, gèrent des kiosques de transfert d'argent, conduisent des motos Jakarta. Cette situation est vraiment déplorable. Aussi après trois ans de formation, il n'y a pas de suivi encore moins un encadrement. Pis, depuis deux ans, les autorités du Parc ne veulent plus recruter des agents sortants de cette école", a dénoncé le coordinateur du collectif des élèves.
Comparativement aux autres écoles et universités, ces étudiants fustigent leurs bourses. "Nous fustigeons le montant de notre bourse qui est de 25.000f Cfa. Alors qu'ailleurs, les étudiants ont une bourse de 36.000f, des logements et une subvention des repas", dénonce encore l'élève.
Autres articles
-
Récit d'une ascension inouïe : "Bassirou Diomaye Faye : De la prison au palais présidentiel" (Alioune Ndiaye)
-
IBS / Journée de don de sang : “Il n'y pas de machine qui fabrique du sang. Ce n'est qu'à travers le don que l'on peut sauver des personnes malades” (Rouda El Sahili, DG)
-
Formation des jeunes : La Fondation Sonatel offre une formation aux métiers de bâtiment à 324 jeunes sénégalais
-
Rapport annuel Amnesty international : le Sénégal marqué par une répression aveugle avec plus de 60 morts.
-
Arrêt des travaux du marché de Gueule Tapée: un double contrat avec les signatures du sous-Prefet Djiby Diallo et de l’ex maire en cause.