ENFANTS CHARRETIERS / Fils de parents HORS-LA-LOI et futurs charretiers... Comment le Sénégal est parti pour perdre une génération ! ( le cas de Mbacké)


En ce 24 janvier, journée mondiale de l'éducation, toutes nos pensées vont vers ces millions d'enfants qui ne vont pas à l'école et qui ne fréquentent pas les daaras. Ces bouts de bois de Dieu qui sont obligés de travailler pour nourrir des familles, surexploités qu'ils sont par des parents peu soucieux de leur avenir ou par des parents que la pauvreté a fini de déshumaniser.  À Mbacké,  alors que nous sommes en 2020, des enfants de moins de 15 ans se réveillent le matin avec une seule ambition en-tête : " revenir à la maison le soir avec en poche une somme d’argent, aussi  petite soit-elle "... au moment où, juste à côté,  d'autres enfants comme eux, vont à la quête d'une bonne éducation pour devenir dans l'avenir de grands citoyens. 
Durant les 4 jours que Dakaractu les a fréquentés,  aucun de ces mômes n'a semblé miser sur un futur plus radieux que celui que peut espérer un charretier ou un laveur de véhicules au Sénégal.  Ils ne sont ni éduqués,  ni instruits. Parfois,  ils s'adonnent aux petits vols et flirtent, très fréquemment, avec le chanvre indien. Les plus responsables d'entre eux sont conscients qu'ils ont des familles, malgré leur jeune âge, à entretenir et pour lesquelles ils doivent assurer la dépense quotidienne.
 
 Dans tous les cas,  il reste presque irréversible que leur avenir est hypothéqué. Ces enfants charretiers et futurs charretiers tout comme  leurs camarades laveurs de voitures et futurs adultes laveurs de voitures risquent de constituer la génération perdue du Sénégal dans les 30 prochaines années. Et l’État, dans ce drame ? 
REPORTAGE EFFECTUÉ PAR DAKARACTU-TOUBA... pour ouvrir les yeux à ses parents et gouvernants qui en ont encore...
 
 
Vendredi 24 Janvier 2020




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