À l'intention de ceux qui pouvaient penser que le 18 Safar pouvait constituer une menace à l'économie Sénégalaise du fait déjà qu'il a été institué journée chômée et payée, le docteur Souleymane Astou Diagne a livré, une fois de plus, les résultats d'une enquête scientifique qui a attesté que l'événement ne générait pas moins de 250 milliards de francs. Une somme déduite de ce que le pays pouvait gagner au quotidien si la journée n'était pas déclarée fériée. L'économiste qui officie présentement à l'Université de Bambey était l'invité du Grand Jury.
'' On a essayé, dira-t-il, de regarder ce qui se faisait dans les grands évènements internationaux comme le Hajj, le pèlerinage à Lourdes et la coupe du monde... On essayé de voir dans la méthodologie comment on mesurait l'impact économique de ces événements par rapport à l'économie nationale. L'étude a visé les effets primaires, les effets secondaires et les effets induits. Pour le commun des Sénégalais leur expliquer tous ces aspects techniques est compliqué. Mais on peut leur dire qu'on a trouvé que le Magal de Touba est un prétexte pour la région de Diourbel de prendre son envol économique et social. Dans le rapport, nous avons dit que le Magal devrait être la base de l'industrialisation de la région de Diourbel''.
Le professeur de poursuivre : '' On a vu que le Magal occasionnait un flux important de marchandises et de biens et services acheminés à Touba. Nous avons proposé la mise en place d'industries satellites dans la région pour pouvoir polariser toutes ces activités économiques qui concernent le riz mais également les maraîchers, les artisans avec tout ce qu'il y'a comme exploitation des peaux de bête parce qu'il y'a au moins 50 000 ruminants qui sont égorgés lors du magal. Et ceci peut créer de nombreux emplois dans la région ''.
De toutes ces enquêtes, est ressortie la conclusion suivante : '' Le magal génère 250 milliards de FCFA dans l'économie du Sénégal. Ces 250 milliards sont répartis sous forme d'impact direct qui est la dépense des organisateurs en une semaine ou en moins d'une semaine. Nous avons ensuite fait des enquêtes institutionnelles avec toutes les entreprises qui sont impliquées en amont et en aval. ''
Souleymane Astou Diagne d'attirer l'attention des Sénégalais sur un fait non négligeable. ''Quand 5 millions de personnes se retrouvent sur un territoire pour communier au moins 3 jours ( car la plupart des pèlerins restent trois jours), leur séjour est un prétexte pour consommer. Et pour ces activités de consommation, ça génère d'énormes dépenses. ''
Le magal de Touba est célébré cette année le 28 octobre prochain.
'' On a essayé, dira-t-il, de regarder ce qui se faisait dans les grands évènements internationaux comme le Hajj, le pèlerinage à Lourdes et la coupe du monde... On essayé de voir dans la méthodologie comment on mesurait l'impact économique de ces événements par rapport à l'économie nationale. L'étude a visé les effets primaires, les effets secondaires et les effets induits. Pour le commun des Sénégalais leur expliquer tous ces aspects techniques est compliqué. Mais on peut leur dire qu'on a trouvé que le Magal de Touba est un prétexte pour la région de Diourbel de prendre son envol économique et social. Dans le rapport, nous avons dit que le Magal devrait être la base de l'industrialisation de la région de Diourbel''.
Le professeur de poursuivre : '' On a vu que le Magal occasionnait un flux important de marchandises et de biens et services acheminés à Touba. Nous avons proposé la mise en place d'industries satellites dans la région pour pouvoir polariser toutes ces activités économiques qui concernent le riz mais également les maraîchers, les artisans avec tout ce qu'il y'a comme exploitation des peaux de bête parce qu'il y'a au moins 50 000 ruminants qui sont égorgés lors du magal. Et ceci peut créer de nombreux emplois dans la région ''.
De toutes ces enquêtes, est ressortie la conclusion suivante : '' Le magal génère 250 milliards de FCFA dans l'économie du Sénégal. Ces 250 milliards sont répartis sous forme d'impact direct qui est la dépense des organisateurs en une semaine ou en moins d'une semaine. Nous avons ensuite fait des enquêtes institutionnelles avec toutes les entreprises qui sont impliquées en amont et en aval. ''
Souleymane Astou Diagne d'attirer l'attention des Sénégalais sur un fait non négligeable. ''Quand 5 millions de personnes se retrouvent sur un territoire pour communier au moins 3 jours ( car la plupart des pèlerins restent trois jours), leur séjour est un prétexte pour consommer. Et pour ces activités de consommation, ça génère d'énormes dépenses. ''
Le magal de Touba est célébré cette année le 28 octobre prochain.
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