Dettes dues à la Sar et aux distributeurs, libertés syndicales menacées, dialogue social rompu, précarité des emplois : les travailleurs du secteur pétrolier déversent leur courroux sur l’État


Le Syndicat national des travailleurs du pétrole et gaz du Sénégal (Sntpgs-Fc) a annoncé les couleurs face aux énormes difficultés qui prévalent actuellement dans leur secteur. Les syndicalistes étaient en conférence de presse cet après-midi au siège du Cnts/Fc. Ils ont fustigé les sommes colossales que doit l’État à la Sar et aux autres distributeurs pétroliers qui plombent le domaine des hydrocarbures au Sénégal. Pour ces syndicalistes, l’État doit donner le manque à gagner à la Société africaine de raffinage. Ce après avoir bloqué les prix retenus sur les cours mondiaux du baril de pétrole.

En outre, les camarades de Abdourahmane Cissokho ont dénoncé les graves violations à la liberté syndicale notées dans des entreprises comme la Sgs, Petrosen et la société Fortesa. Dans ce lot d’irrégularités, Cheikh Diop, par ailleurs secrétaire général du Cnts/Fc, s’est désolé d’une absence de dialogue social dans le secteur des hydrocarbures découlant de la « mauvaise volonté du patronat ». Il en veut pour preuve les difficultés qui ont survenues lors des négociations sur la convention collective du pétrole.
Jeudi 15 Novembre 2018




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