Me Antoine VEY, avocat au Barreau de Paris, ses confrères du collectif d'avocats Takku du Barreau de Dakar et leurs collaborateurs ont fait face à la presse pour se prononcer sur les détentions de leurs clients, notamment Moustapha Diop, Farba Ngom, Mansour Faye et d’autres membres de l’ancien régime.
Aux côtés du collectif des avocats sénégalais, le groupe de juristes a donné la parole à un expert international très réputé, le professeur Meds Andenas, ancien membre du groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies entre 2009 et 2015.
« Nous avons souhaité, après une première visite et une première conférence que nous avions tenues au Sénégal il y a quelques mois, montrer à l'opinion internationale une expertise indépendante sur la situation des personnes mises en cause au Sénégal, et notamment celle de deux personnes actuellement détenues : Farba Ngom, que nous avons rencontré il y a quelques minutes en prison, et Moustapha Diop, que nous rencontrerons demain », a déclaré d’emblée Me Antoine Vey, aux côtés du Professeur Andenas et de Me Antoine Mbengue, représentant le pool d’avocats sénégalais.
Les avocats, pour informer l'opinion internationale, ont rappelé que les juges, les magistrats sénégalais et les juridictions ont, à ce jour, décidé de ne pas faire droit à plusieurs demandes de mise en liberté formulées par Farba Ngom et Moustapha Diop. L'expert indépendant a ensuite déclaré :
« Nous avons une personne que nous avons vue en détention qui a fait l'objet d'expertises médicales collégiales ordonnées par les juges, et ces expertises collégiales ont toutes conclu à l'incompatibilité de son état de santé avec une mesure de détention. Farba Ngom a été transféré d'une prison vers un autre centre de détention que nous avons visité et dans lequel nous avons pu constater, d'ores et déjà (et ça apparaîtra, j'imagine, dans le rapport du professeur Andenas), qu'il ne bénéficie absolument pas des soins médicaux dont il aurait besoin. »
Le professeur Andenas estime que son rôle n'est pas d'accuser le Sénégal, mais de constater les choses de manière objective afin d'en dresser une expertise indépendante. Il a précisé que cette expertise se déroule en plusieurs étapes, dont la première porte sur les indices manifestes de judiciarisation de la vie politique, voire d'instrumentalisation de l'appareil judiciaire à des fins politiques. C'est un point auquel il se dit attentif et qui s'incarne par :
La mise en cause évidente d'anciennes personnalités du pouvoir ;
La judiciarisation des situations de personnes (journalistes, leaders d'opinion, influenceurs) ;
Et la judiciarisation des manifestants.
Aux côtés du collectif des avocats sénégalais, le groupe de juristes a donné la parole à un expert international très réputé, le professeur Meds Andenas, ancien membre du groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies entre 2009 et 2015.
« Nous avons souhaité, après une première visite et une première conférence que nous avions tenues au Sénégal il y a quelques mois, montrer à l'opinion internationale une expertise indépendante sur la situation des personnes mises en cause au Sénégal, et notamment celle de deux personnes actuellement détenues : Farba Ngom, que nous avons rencontré il y a quelques minutes en prison, et Moustapha Diop, que nous rencontrerons demain », a déclaré d’emblée Me Antoine Vey, aux côtés du Professeur Andenas et de Me Antoine Mbengue, représentant le pool d’avocats sénégalais.
Les avocats, pour informer l'opinion internationale, ont rappelé que les juges, les magistrats sénégalais et les juridictions ont, à ce jour, décidé de ne pas faire droit à plusieurs demandes de mise en liberté formulées par Farba Ngom et Moustapha Diop. L'expert indépendant a ensuite déclaré :
« Nous avons une personne que nous avons vue en détention qui a fait l'objet d'expertises médicales collégiales ordonnées par les juges, et ces expertises collégiales ont toutes conclu à l'incompatibilité de son état de santé avec une mesure de détention. Farba Ngom a été transféré d'une prison vers un autre centre de détention que nous avons visité et dans lequel nous avons pu constater, d'ores et déjà (et ça apparaîtra, j'imagine, dans le rapport du professeur Andenas), qu'il ne bénéficie absolument pas des soins médicaux dont il aurait besoin. »
Le professeur Andenas estime que son rôle n'est pas d'accuser le Sénégal, mais de constater les choses de manière objective afin d'en dresser une expertise indépendante. Il a précisé que cette expertise se déroule en plusieurs étapes, dont la première porte sur les indices manifestes de judiciarisation de la vie politique, voire d'instrumentalisation de l'appareil judiciaire à des fins politiques. C'est un point auquel il se dit attentif et qui s'incarne par :
La mise en cause évidente d'anciennes personnalités du pouvoir ;
La judiciarisation des situations de personnes (journalistes, leaders d'opinion, influenceurs) ;
Et la judiciarisation des manifestants.