Déclaration jugée « gravissime » de Yankhoba Diattara : Thierno Alassane Sall « réactive » la CREI pour condamner le ministre de la République.


Le Secrétaire général national de la République des Valeurs a dressé une série de plaintes contre le ministre des télécommunications et de l’économie numérique, Yankhoba Diattara. C’est après un constat amer fait suite à la lecture d’une vidéo devenue virale et dans laquelle l’actuel ministre fait une déclaration que le parti de Thierno Alassane Sall, la République des Valeurs/Réewum Ngor, a décidé d’interpeller les corps de contrôle tels que l'Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite (CREI) et la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF).

Mais qu’a dit ou fait le ministre Yankhoba Diattara pour encaisser de plein fouet ces attaques de la part du patron de RV? Dans la vidéo en question, le vice-président du Conseil départemental de Thies, devant un public nombreux, affirme disposer d'un montant de 100 millions de FCFA et cherche à mobiliser plus avec des partenaires, pour la campagne électorale. Il a en outre dit aussi que la destination de ce pactole est le « financement » de deux cents 200 groupements de femmes dans une première phase et que son objectif à terme étant de toucher l'ensemble des groupements de Thiès à raison de 500 000 F CFA par groupement de femmes.

« Une assertion de corruption d'électeurs dans le contexte de précampagne. » La République des Valeurs considère que Yankhoba Diattara « ne peut attester d'aucun emploi stable et solidement rémunéré ayant duré plus de deux (2) ans au cours de la décennie écoulée, voire au-delà qui justifierait qu'il disposât d'une telle somme à distribuer généreusement. 

Ainsi, l’origine soudaine de cette richesse dont parle le ministre mérite bien une enquête sérieuse et au delà même, une implication  de ces organes de contrôle pour la vérifier. L’attitude corruptible et d’achat de conscience est aussi soulevé par la RV car, estime t-il, « celui-ci n'exerce, de notoriété publique, que des activités politiques.

Tout en rappelant que l’affaire récente de Djibril Ngom doit plus nous faire repenser notre système politique, Thierno Alassane Sall demande ainsi une diligence de ces organes de contrôle cités pour éclairer l’opinion souvent leurrée et bernée...
Samedi 4 Décembre 2021




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