Du fait de la mort suspecte d'Abdou Faye, présumé complice de Baye Modou Fall alias Boy Djinné, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l'Homme (RADDHO), exige une contre-expertise et demande au procureur de la République d'ouvrir une enquête judiciaire pour situer les responsabilités.
En marge d'une conférence tenue ce vendredi 11 juin par la délégation du Centre gambien pour les victimes de violation de droits humains, le Secrétaire général de l'organisation, Aboubacar Sadikh Niass estime qu'il y a certes une autopsie qui confirme la thèse du suicide, mais la famille de la victime a rejeté cette thèse. "Cette situation a installé un doute dans cette affaire. C'est la raison pour laquelle une contre-expertise doit être faite pour pouvoir confirmer davantage la thèse du suicide ou l'infirmer ", a laissé entendre le Sg de la Radhho.
Quel que soit le cas, considère-t-il, quand il y a mort d'homme en détention, le rôle de la Raddho est de demander au procureur de la République d'ouvrir une enquête judiciaire pour pouvoir situer les responsabilités. Car, indique-t-il, qu'il se soit suicidé ou pas, la responsabilité de la police est engagée. Parce que, explique M. Niass, une personne gardée à vue ne doit pas disposer d'outils avec lesquels il peut se donner la mort.
À cet effet, l'organisation a relevé que la récurrence des cas de suicide est devenue inquiétante. "Depuis quelques années, de plus en plus de personnes décèdent en garde à vue dans des situations incertaines", a-t-il dit.
Aussi, la Radhho invite l'État du Sénégal à éradiquer ce phénomène pour que ce type de situation ne se répète plus.
En marge d'une conférence tenue ce vendredi 11 juin par la délégation du Centre gambien pour les victimes de violation de droits humains, le Secrétaire général de l'organisation, Aboubacar Sadikh Niass estime qu'il y a certes une autopsie qui confirme la thèse du suicide, mais la famille de la victime a rejeté cette thèse. "Cette situation a installé un doute dans cette affaire. C'est la raison pour laquelle une contre-expertise doit être faite pour pouvoir confirmer davantage la thèse du suicide ou l'infirmer ", a laissé entendre le Sg de la Radhho.
Quel que soit le cas, considère-t-il, quand il y a mort d'homme en détention, le rôle de la Raddho est de demander au procureur de la République d'ouvrir une enquête judiciaire pour pouvoir situer les responsabilités. Car, indique-t-il, qu'il se soit suicidé ou pas, la responsabilité de la police est engagée. Parce que, explique M. Niass, une personne gardée à vue ne doit pas disposer d'outils avec lesquels il peut se donner la mort.
À cet effet, l'organisation a relevé que la récurrence des cas de suicide est devenue inquiétante. "Depuis quelques années, de plus en plus de personnes décèdent en garde à vue dans des situations incertaines", a-t-il dit.
Aussi, la Radhho invite l'État du Sénégal à éradiquer ce phénomène pour que ce type de situation ne se répète plus.
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