DRAMES DE L’ÉMIGRATION CLANDESTINE : TOUT EST DANS LE « ON AURAIT DÛ ! »


L’État est responsable, oui !
L’État aurait dû... D’accord.

Les parents, frères et sœurs, époux et épouses, membres de famille, proches, amis et voisins de quartier des candidats à l’émigration clandestine sont responsables, oui ! 
Eux-aussi, ils auraient dû... C’est vrai.

Les principaux concernés, ceux-là qui bravent les dangers de la mort dans l’océan, sont tout aussi responsables, oui !

Malgré les difficultés de la vie ; malgré le manque de travail et de débouchés économiques que nos concitoyens, candidats à l’émigration clandestine, brandissent toujours pour justifier cette tentative d’aventure meurtrière, ils n’auraient jamais dû affronter la mort de la sorte.
C’est vraiment triste mais ils ne semblent pas avoir d’autres solutions.
Triste !

Les passeurs n’en parlons même pas.
Au début, ces derniers croient certainement être des sauveurs, mais très souvent cela se passe mal et ils sont étiquetés « criminels de premier ordre ».

Oui, ce sont des criminels !

Finalement, nous sommes tous responsables de cette catastrophe. 
Tous responsables..., mais à de degrés divers.
Assumons donc nos responsabilités !

Mes pensées vont aux nombreuses familles des victimes de la mer. 
Paix à l’âme de nos morts et disparus !

Mais ne baisons pas la garde !
Mobilisons-nous tous pour barrer la route ces passeurs « sans coeur ».

Décourageons ces propriétaires de cercueils flottants et gérants, par la force des choses, d’agences informelles de voyages maritimes « Barça ou Barsakh ». 

En quoi faisant ?
En essayant de trouver du boulot pour la majeure partie de ces jeunes désespérés..., ces jeunes aux intentions suicidaires. 

Mais nak, ne nous voilons pas la face. Ce ne sera pas facile. Mais alors, pas du tout. 

Mutualisons donc nos forces et autres énergies, parce que l’État du Sénégal ne peut vraiment pas donner du travail à tout le monde. 

Courage à nous..., le peuple sénégalais !

Un jour, on trouvera certainement la solution « magique » à ce fléau.

C’est à dire, l’eldorado ou, si vous préférez, le paradis terrestre, ici même au Sénégal et non à Barsakh..., Barcelone !

Boubacar Kambel Dieng 
Mercredi 28 Octobre 2020




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