
La période du Ramadan est un moment important pour les artistes sénégalais d’engranger le maximum de gains. Des sketches pour tous les goûts et qui font découvrir chaque jour son lot de comédiens au Sénégal. Tous les moyens sont bons pour sa faire de l’argent, la recherche de « buzz » n’étant pas exclue non plus.
Ces bouts de cinéma de quelques minutes, sensés détendre les jeûneurs à la fin d’une longue journée, sont donc à foison sur les petits écrans, et même sur YouTube. Certains ne trouvant pas preneurs dans les télés, « démarchent » la cible du net, composée souvent des sénégalais de la Diaspora.
Seulement à un peu près de 20 jours du début du Ramadan, la situation sanitaire est autre de celle des années passées. La crise engendrée par le Covid-19 est passée par là. Si certains ont commencé les tournages, d’autres jouent la prudence. Avec un rôle principal dans un sketch diffusé aux heures de « Ndogou », une des artistes qui nous a contactés se veut méfiante. Le nombre pléthorique de personnes rassemblées dans une même maison pour les besoins du tournage lui font peur.
« Vous allez trouver sur le plateau de tournage les artistes titulaires, les figurants, les cadreurs, les preneurs de son, les percheurs chacun venant avec ou sans sa discipline. Tout cela constitue un risque » dira-t-elle. « Les artistes culturels sont de nature négligents », regrette notre interlocutrice.
« En plus la maison où l’on doit tourner est exiguë, n’étant pas habitée et donc n’a pas été désinfectée avant que l’on y installe nos quartiers pour le tournage. On devra s’habiller et se déshabiller pour tourner les diverses scènes, et on devra mettre nos bagages quelque part », ajoute-t-elle.
Elle a, pour finir, interpellé le ministre de la culture pour qu’il se penche sur ce qui se fait depuis lors dans le secteur. « Il faut qu’il nous aide à nous protéger, il y a trop de laisser aller chez les artistes culturels », conclura-t-elle.
Ces bouts de cinéma de quelques minutes, sensés détendre les jeûneurs à la fin d’une longue journée, sont donc à foison sur les petits écrans, et même sur YouTube. Certains ne trouvant pas preneurs dans les télés, « démarchent » la cible du net, composée souvent des sénégalais de la Diaspora.
Seulement à un peu près de 20 jours du début du Ramadan, la situation sanitaire est autre de celle des années passées. La crise engendrée par le Covid-19 est passée par là. Si certains ont commencé les tournages, d’autres jouent la prudence. Avec un rôle principal dans un sketch diffusé aux heures de « Ndogou », une des artistes qui nous a contactés se veut méfiante. Le nombre pléthorique de personnes rassemblées dans une même maison pour les besoins du tournage lui font peur.
« Vous allez trouver sur le plateau de tournage les artistes titulaires, les figurants, les cadreurs, les preneurs de son, les percheurs chacun venant avec ou sans sa discipline. Tout cela constitue un risque » dira-t-elle. « Les artistes culturels sont de nature négligents », regrette notre interlocutrice.
« En plus la maison où l’on doit tourner est exiguë, n’étant pas habitée et donc n’a pas été désinfectée avant que l’on y installe nos quartiers pour le tournage. On devra s’habiller et se déshabiller pour tourner les diverses scènes, et on devra mettre nos bagages quelque part », ajoute-t-elle.
Elle a, pour finir, interpellé le ministre de la culture pour qu’il se penche sur ce qui se fait depuis lors dans le secteur. « Il faut qu’il nous aide à nous protéger, il y a trop de laisser aller chez les artistes culturels », conclura-t-elle.
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