Covid-19 : Près de 30.000 impactés assistés et 2 milliards FCFA injectés dans le volet social.


Près de 30.000 impactés de la pandémie de la covid-19 ont été assistés sur le plan social durant toute la période de la riposte contre la maladie. C’est ce qui est ressorti du bilan contextuel et méthodologique de la direction de l’action sociale dans son audition, le 16 septembre, à la session ordinaire du Conseil économique, social et environnemental (Cese) sur la gestion de la maladie au Sénégal.

Revenant sur les efforts consentis dans ce volet stratégique assuré par les services qu’elle pilote et coiffés par le ministère de la santé et de l’action sociale, la directrice générale de l’Action sociale, le Dr Arame Top Sène a indiqué devant les conseillers du Cese que 15.248 personnes en situation de handicap ont reçu un appui alimentaire en raison d’un kit d’une valeur de 66.000 FCFA par personne. 14.000 autres nécessiteux des villages de reclassement social ont été, également, accompagnés depuis le début de la lutte. « En tout et pour tout, ça fait à peu près 30.000 personnes », a expliqué le Dr Sène qui a magnifié l’apport de tous les acteurs dans la campagne d’assistance en faveur des impactés du virus à couronne.

Selon elle, la démarche n’a été rendu possible que grâce aux moyens déployés par l’État sur le plan financier mais, également, des contributions émanant des partenaires sociaux. Cependant, elle a jugé insuffisant le budget de l’action sociale raison pour laquelle, elle a milité face au Conseil économique et social pour une augmentation de la manne financière afin de mieux prendre en charge les concernés. « Sur les 30.000 personnes, si vous multipliez par le kit alimentaire qui faisait 66.000 FCFA, on est à peu près à 2 milliards FCFA », a confié la directrice de l’action sociale. 

Des interventions spécifiques ont été, aussi, effectuées pour accompagner l’ensemble des personnes qui ont subi des difficultés dans la lutte contre la maladie à coronavirus. De la contamination à la guérison, bon nombre de personnes touchées ont été appuyées. « Il y’avait une stratégie spéciale et spécifique par rapport aux personnes guéries parce qu’il ne fallait pas juste renvoyer ces personnes à leurs familles, il fallait les prendre en charge dans un site tampon le temps de verifier si les maisons ont été décontaminées par le service d’hygiène et ensuite assurer leur transfert », a soutenu le Sène.

D’ailleurs, « des substitutions provisoires de parentalité consistant à prendre en charge les enfants dont les parents étaient malades de covid-19 ou bien des enfants qui étaient malades et qui étaient guéris et qu’il fallait suivre de près en attendant que leurs parents guérissent de la maladie. Pour ces enfants, il fallait leur trouver des familles d’accueil en toute confidentialité ou soit les mettre dans des centres d’accueil qui sont gérés par le ministère de la famille avec qui nous avons beaucoup collaboré », a encore expliqué le Arame Top Sène.
Jeudi 17 Septembre 2020




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