C'est sur le thème : "Le retour des coups d'État militaires dans l'espace Cedeao : Causes profondes et réponses appropriées" que le Think Tank Africa Jom Center a appelé des experts sur la question pour discuter et relever les esquisses de solution. Ngouda Mboup, Président du comité scientifique Afrika Jom Center lors des échanges, a proposé des esquisses de solution pour faire sortir les pays de la sous-région de ces coups d'État à répétition.
"Les causes sont liées à des solutions non suffisantes. C'est pourquoi, il faut une étiologie de cette question. C'est-à-dire regarder la philosophie africaine des militaires, la philosophie africaine des combats, la philosophie africaine de la guerre mais aussi l'imaginaire juridico-politique africain. Voir comment refonder, comment rebâtir nos institutions. C'est pourquoi il nous faut des solutions partagées, des solutions communes", dira-t-il d'emblée.
Les panélistes, fait-il savoir, sont en train de s'interroger "sur la configuration de nos armées, sur le rôle de nos armées, sur le repositionnement de nos armées, mais aussi sur la place politique et des politiques sur la gouvernance et la manière de gouverner."
"C'est une nouvelle forme de coup d'État parce qu'ils viennent tous de la même force, les forces spéciales. Mais la plupart du temps, ils sont brandis en triomphe par les citoyens et cela pose la légitimité des institutions qui sont chargées d'évaluer, de sanctionner ces coups d'État, notamment la Cedeao. Et tout ceci amène à repenser ces institutions et notamment la démocratie au niveau supranational", souligne l'enseignant à la faculté de droit.
Le protocole de Dakar adopté en décembre 2001, rappelle Ngouda Mboup, "stipulait que les règles électorales ne doivent pas être changées à six mois des élections, il y a la question de la sécurité et de la gouvernance... C'est pourquoi Afrika Jom Center demande la refondation des textes notamment la limitation des mandats, la reconfiguration de l'armée, le recentrage du rôle de l'armée mais aussi le décentrage pour pouvoir construire une Afrique nouvelle..."
"Les causes sont liées à des solutions non suffisantes. C'est pourquoi, il faut une étiologie de cette question. C'est-à-dire regarder la philosophie africaine des militaires, la philosophie africaine des combats, la philosophie africaine de la guerre mais aussi l'imaginaire juridico-politique africain. Voir comment refonder, comment rebâtir nos institutions. C'est pourquoi il nous faut des solutions partagées, des solutions communes", dira-t-il d'emblée.
Les panélistes, fait-il savoir, sont en train de s'interroger "sur la configuration de nos armées, sur le rôle de nos armées, sur le repositionnement de nos armées, mais aussi sur la place politique et des politiques sur la gouvernance et la manière de gouverner."
"C'est une nouvelle forme de coup d'État parce qu'ils viennent tous de la même force, les forces spéciales. Mais la plupart du temps, ils sont brandis en triomphe par les citoyens et cela pose la légitimité des institutions qui sont chargées d'évaluer, de sanctionner ces coups d'État, notamment la Cedeao. Et tout ceci amène à repenser ces institutions et notamment la démocratie au niveau supranational", souligne l'enseignant à la faculté de droit.
Le protocole de Dakar adopté en décembre 2001, rappelle Ngouda Mboup, "stipulait que les règles électorales ne doivent pas être changées à six mois des élections, il y a la question de la sécurité et de la gouvernance... C'est pourquoi Afrika Jom Center demande la refondation des textes notamment la limitation des mandats, la reconfiguration de l'armée, le recentrage du rôle de l'armée mais aussi le décentrage pour pouvoir construire une Afrique nouvelle..."
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