L’affaire Farba Ngom prend une nouvelle tournure. Accusé de blanchiment d’argent à hauteur de 125 milliards de francs CFA selon un rapport de la CENTIF, l’ex-député a reçu un mandat de comparution du juge d’instruction du pôle financier. Contrairement à la procédure habituelle qui privilégie une simple convocation, ce mandat a été notifié par la Division des Investigations Criminelles (DIC). Farba Ngom s’est alors rendu volontairement à la DIC pour en prendre connaissance, accompagné de ses avocats, Me Doudou Ndoye, Me Baboucar Cissé et Me Alassane Cissé. Ces derniers dénoncent une procédure inhabituelle, pointant du doigt des irrégularités et un traitement exceptionnel de leur client.
Une comparution sous mandat plutôt qu’une convocation ordinaire
Dès le début, la défense s’interroge sur le recours à un mandat de comparution plutôt qu’à une convocation classique. « Nous avons accompagné M. Ngom pour relever, c’est-à-dire prendre et recevoir un mandat de comparution envoyé à son intention par le juge d’instruction du pôle financier. Il doit répondre au juge dans quelques jours, normalement ce jeudi », a précisé Me Doudou Ndoye.
Or, selon les avocats, Farba Ngom ne sait toujours pas précisément ce qui lui est reproché. « Cela fait trois mois qu’on court, qu’on saute, qu’on parle de tout et de rien, et pourtant, personne ne sait pourquoi cet homme est livré au public », a fustigé Me Ndoye.
Une présence volontaire qui aurait pu justifier une simple convocation
Me Baboucar Cissé a insisté sur un point fondamental : Farba Ngom ne s’est pas soustrait à la justice et a pris l’initiative de se présenter spontanément. « Il est venu volontairement prendre la convocation. Il n’a pas attendu qu’elle soit déposée chez lui ou dans sa communauté. Dès qu’il a été informé, il s’est déplacé de son propre chef pour récupérer le document, qui lui a été notifié par le commissaire Diouf », a-t-il précisé.
Selon la défense, cette attitude de collaboration aurait dû permettre au juge de lui adresser une simple convocation, évitant ainsi l’émission d’un mandat de comparution, une mesure généralement utilisée pour des personnes réticentes à se présenter devant la justice.
Un traitement exceptionnel qui inquiète la défense
Me Alassane Cissé s’est montré particulièrement critique envers le choix procédural fait dans cette affaire. « Il est quasiment inédit qu’une procédure débute directement par un mandat de comparution. D’ordinaire, un juge d’instruction envoie une convocation avant d’avoir recours à cette mesure plus stricte », a-t-il souligné.
Pour les avocats de Farba Ngom, cette méthode constitue une pression inutile sur leur client. Ils estiment qu’il aurait répondu à une convocation classique et qu’il n’y avait aucune nécessité d’accélérer la procédure de cette manière.
Alors que l’ancien député est attendu devant le juge d’instruction ce jeudi 13 février à 10 heures, ses avocats s’organisent pour garantir le respect de ses droits. Cette affaire, qui suscite déjà des remous, risque de prendre une nouvelle ampleur si les accusations contre Farba Ngom ne sont pas rapidement clarifiées.
Une comparution sous mandat plutôt qu’une convocation ordinaire
Dès le début, la défense s’interroge sur le recours à un mandat de comparution plutôt qu’à une convocation classique. « Nous avons accompagné M. Ngom pour relever, c’est-à-dire prendre et recevoir un mandat de comparution envoyé à son intention par le juge d’instruction du pôle financier. Il doit répondre au juge dans quelques jours, normalement ce jeudi », a précisé Me Doudou Ndoye.
Or, selon les avocats, Farba Ngom ne sait toujours pas précisément ce qui lui est reproché. « Cela fait trois mois qu’on court, qu’on saute, qu’on parle de tout et de rien, et pourtant, personne ne sait pourquoi cet homme est livré au public », a fustigé Me Ndoye.
Une présence volontaire qui aurait pu justifier une simple convocation
Me Baboucar Cissé a insisté sur un point fondamental : Farba Ngom ne s’est pas soustrait à la justice et a pris l’initiative de se présenter spontanément. « Il est venu volontairement prendre la convocation. Il n’a pas attendu qu’elle soit déposée chez lui ou dans sa communauté. Dès qu’il a été informé, il s’est déplacé de son propre chef pour récupérer le document, qui lui a été notifié par le commissaire Diouf », a-t-il précisé.
Selon la défense, cette attitude de collaboration aurait dû permettre au juge de lui adresser une simple convocation, évitant ainsi l’émission d’un mandat de comparution, une mesure généralement utilisée pour des personnes réticentes à se présenter devant la justice.
Un traitement exceptionnel qui inquiète la défense
Me Alassane Cissé s’est montré particulièrement critique envers le choix procédural fait dans cette affaire. « Il est quasiment inédit qu’une procédure débute directement par un mandat de comparution. D’ordinaire, un juge d’instruction envoie une convocation avant d’avoir recours à cette mesure plus stricte », a-t-il souligné.
Pour les avocats de Farba Ngom, cette méthode constitue une pression inutile sur leur client. Ils estiment qu’il aurait répondu à une convocation classique et qu’il n’y avait aucune nécessité d’accélérer la procédure de cette manière.
Alors que l’ancien député est attendu devant le juge d’instruction ce jeudi 13 février à 10 heures, ses avocats s’organisent pour garantir le respect de ses droits. Cette affaire, qui suscite déjà des remous, risque de prendre une nouvelle ampleur si les accusations contre Farba Ngom ne sont pas rapidement clarifiées.
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