
Le journal "l'Enquête" du 16 mars 2013 nous parlait du compte de Karim à Wade à Monaco ( http://www.enqueteplus.com/content/mise-en-demeure-de-karim-wade-tensions-entre-quatre-murs ) . En relisant cet article du quotidien "Enquête" et en réexaminant les prétendus faits nouveaux, le doute n'est plus permis, nous assistons à une instrumentalisation de la justice. Trop, c'est trop. Il est temps de dire stop.
Invitée de l'émission "le grand rendez vous " sur la 2STV, l'ancienne garde des sceaux avait osé dire - tenez vous bien - "la justice c'est comme un jeu de poker, on n'abat pas toutes ses cartes en même temps ( Le Grand Rendez Vous Reçoit Mimi Touré,Ministre De La Justice ) . Ces propos de la ministre de la justice sont plus qu'inacceptables dans une république. C'est simplement scandaleux.
On ne pouvait pas imaginer que le Sénégal pourrait descendre aussi bas. Quand l'Etat, patron du maître des poursuites, assume (par la voix de l'ancienne garde des sceaux ,qui parlait de jeu de poker) sa déloyauté dans un procès pénal, c'est qu'on est vraiment tombé trop bas.
Toutefois, on ne souhaite la prison à personne, mais cette épreuve était plus que nécessaire pour Karim Wade. Par sa dignité dans l'épreuve, les sénégalais ont découvert un "Grand homme", au figuré comme au propre. S'il n y a un homme qui ne croit qu'à la vérité, c'est bien Karim Wade, il a des défauts certes, comme tout humain, mais son comportement dans cette épreuve est plus qu'admirable. Et finalement, comme le dit le vieux adage en toute chose malheur est bon.
Aussi, nous avons assisté dans cette affaire à la fermeture de deux groupes de presse (canal info news et CD Média) sans que cela n’émeut aucun défenseur de la liberté d'opinion et de presse. La fermeture de ces deux groupes de presse est injuste. Simplement inqualifiable. On devrait préserver les outils de travail.
Aujourd'hui celui qui fait poursuivre Karim Wade pour enrichissement illicite a été chômeur de 2009 à 2012, pendant cette même période il a financé deux campagnes électorales, entretenu un appareil politique, et s'est retrouvé en 2012 avec un immense patrimoine, au moment où, ici en Afrique comme ailleurs, les candidats à une élection présidentielle sont toujours endettés et vendent ou hypothèquent tous leurs biens.
Cet homme peut-il moralement dénoncer l'argent facile ? En effet le moins que l'on puisse dire c'est que lui on lui a tout offert (l'argent pour battre campagne, pour construire des maisons etc...)
Sadikh DIOP
Citoyen sénégalais Indigné.
Invitée de l'émission "le grand rendez vous " sur la 2STV, l'ancienne garde des sceaux avait osé dire - tenez vous bien - "la justice c'est comme un jeu de poker, on n'abat pas toutes ses cartes en même temps ( Le Grand Rendez Vous Reçoit Mimi Touré,Ministre De La Justice ) . Ces propos de la ministre de la justice sont plus qu'inacceptables dans une république. C'est simplement scandaleux.
On ne pouvait pas imaginer que le Sénégal pourrait descendre aussi bas. Quand l'Etat, patron du maître des poursuites, assume (par la voix de l'ancienne garde des sceaux ,qui parlait de jeu de poker) sa déloyauté dans un procès pénal, c'est qu'on est vraiment tombé trop bas.
Toutefois, on ne souhaite la prison à personne, mais cette épreuve était plus que nécessaire pour Karim Wade. Par sa dignité dans l'épreuve, les sénégalais ont découvert un "Grand homme", au figuré comme au propre. S'il n y a un homme qui ne croit qu'à la vérité, c'est bien Karim Wade, il a des défauts certes, comme tout humain, mais son comportement dans cette épreuve est plus qu'admirable. Et finalement, comme le dit le vieux adage en toute chose malheur est bon.
Aussi, nous avons assisté dans cette affaire à la fermeture de deux groupes de presse (canal info news et CD Média) sans que cela n’émeut aucun défenseur de la liberté d'opinion et de presse. La fermeture de ces deux groupes de presse est injuste. Simplement inqualifiable. On devrait préserver les outils de travail.
Aujourd'hui celui qui fait poursuivre Karim Wade pour enrichissement illicite a été chômeur de 2009 à 2012, pendant cette même période il a financé deux campagnes électorales, entretenu un appareil politique, et s'est retrouvé en 2012 avec un immense patrimoine, au moment où, ici en Afrique comme ailleurs, les candidats à une élection présidentielle sont toujours endettés et vendent ou hypothèquent tous leurs biens.
Cet homme peut-il moralement dénoncer l'argent facile ? En effet le moins que l'on puisse dire c'est que lui on lui a tout offert (l'argent pour battre campagne, pour construire des maisons etc...)
Sadikh DIOP
Citoyen sénégalais Indigné.
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