Notre pays a perdu deux 2 places au Classement mondial de la liberté de la presse 2021, passant de la 47ème place en 2020 à la 49e/180 cette année. Sur le site de Reporter Sans Frontières (RSF) le classement du Sénégal s’explique selon eux, par le fait que plusieurs médias ont été convoqués et intimidés pour avoir rapporté des faits de corruption. Les radios qui donnent la parole à des critiques du régime peuvent subir des pressions et les journalistes sont susceptibles d’être condamnés pour diffamation, mais les cas sont rares, renseigne RSF.
Après plusieurs années de discussions, un code de la presse a été adopté en 2017, mais les décrets d’application ne sont pas encore signés, rappelle la même source qui ajoute que cependant, deux textes ont été présentés au Conseil des ministres début 2021. Ce code, qui ne dépénalise pas les délits de presse, prévoit la saisie des supports de diffusion et la suspension ou la fermeture d’organes de presse en cas d’atteinte à la sécurité de l’État, ce qui a laissé un goût amer aux professionnels du secteur.
Des atteintes à la liberté de la presse ont été enregistrées en 2020, dont certaines ont été le fait des forces de sécurité. Certaines informations liées à la religion sont toujours des sujets tabous : c’est ainsi qu’en août, les locaux du journal Les Echos ont été saccagés après la publication d'un article sur une figure religieuse musulmane qui aurait été atteinte du coronavirus...
Après plusieurs années de discussions, un code de la presse a été adopté en 2017, mais les décrets d’application ne sont pas encore signés, rappelle la même source qui ajoute que cependant, deux textes ont été présentés au Conseil des ministres début 2021. Ce code, qui ne dépénalise pas les délits de presse, prévoit la saisie des supports de diffusion et la suspension ou la fermeture d’organes de presse en cas d’atteinte à la sécurité de l’État, ce qui a laissé un goût amer aux professionnels du secteur.
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