Cheikh Papa Sow Djimbira, Président-fondateur du festival international du Zikr "L’Appel des Tabalas", réclame depuis 2015 la paternité du contenu et de la dénomination du "Festival Salam" organisé par GFM.

En effet, la dénomination « Festival Salam », le format et le contenu ont été déclarés et protégés au niveau du Bsda actuel Sodav depuis décembre 2012 par les soins de Monsieur Sow, nous explique le concerné. Il poursuit que déjà en 2015, une rencontre s’était tenue entre lui et le Pdg de GFM au domicile de ce dernier qui avait pris des engagements vis à vis de lui, seule condition pour pouvoir utiliser l’appellation « Festival Salam ».
Pour rappel, Cheikh Papa Sow Djimbira est l’initiateur du premier festival de musique soufie lancé en 2013. "De 2013 à 2015, GFM était le partenaire médiatique du festival", déclare Cheikh Djimbira Sow. 
C’est en 2008, dans le cadre du Sommet de l’OCI, que Monsieur Sow avait organisé une première soirée dédiée au Prophète Mohamed (PSL) à Sorano avec la collaboration de la Direction Culture et Mobilisation dirigée à l’époque par Monsieur Amadou Tidiane Wone.
En 2013, avec le label Sulcom, la première édition du festival s’est tenue à Sorano. Depuis, en plus des chanteurs religieux sénégalais toutes confréries confondues, des artistes de renommée comme Fawzi Bin Gamra, Ahmed Jelman, Selim Baccouche (Tunisie), Mohsine Naourech (Maroc), Ibrahem Yahya (Palestine), des iraniens etc... se sont produits à Sorano dans le cadre du festival international du Zikr.
En 2015, et pour la première fois au Sénégal, le festival avait reçu une délégation turque composée de 20 tourneurs Derwish venus de Konia (Turquie), nous a t-il confié. 
"Inspiré par la réussite de ces différentes éditions, la TFM plagie le Festival international du Zikr sous l’appellation « Festival Salam »" tempête t-il, avant de préciser que l'appellation (Festival Salam) était déjà déclarée et protégée depuis décembre 2012 au niveau du Bsda (actuel Sodav).
Cheikh Djimbira Sow décide de dénoncer l’accord entre lui et GFM, car il estime que l’autre partie n’a pas respecté ses engagements pris en 2015 par le Président du groupe.
Devant cette situation, GFM avait reçu une mise en demeure par voie d’huissier depuis le 2 juin 2017 pour cesser toute utilisation de la dénomination Festival Salam. Cette mise en demeure était suivie selon lui, d’une plainte déposée par son avocat auprès de la police le 8 juin 2017.
Après plus de 11 mois, le dossier vient d’être remis à la justice...