Campagne agricole 2021/2022 à Kolda : « Pour l’arachide, presque 30% des surfaces emblavées sont récoltées…cette année, nous espérons avoir des rendements meilleurs… » (Brahim Mamadou Ba, DRDR)


Dans le cadre de la campagne agricole 2021/22 à l’heure des récoltes, des battages, nous avons donné la parole à Brahim Mamadou Ba (DRDR/Kolda) pour faire le point. Ainsi, il a abordé la question des récoltes de toutes les spéculations à savoir le riz, le mil, le maïs et l’arachide malgré quelques doutes dissipés au fil du temps (pluies utiles à temps). Mais également, il s’est appesanti sur la campagne de commercialisation de l’arachide en invitant les producteurs d’éviter de bazarder leur production pour vendre à un bon prix. 

À l’en croire, « la date de démarrage de la campagne de commercialisation est fixée le 25 novembre 2021. Mais, il faut se dire que chaque région a ses réalités. À Kolda, nous avons des variétés à cycle long dont les récoltes viennent de démarrer. Et ensuite, il y’a le battage et l’ensachage qui prennent du temps. C’est pourquoi, à Kolda nous pensons que la campagne de commercialisation va commencer au mois de janvier. En ce sens, nous demandons aux producteurs de ne pas bazarder leur production en attendant de tout finir pour écouler leur arachide à un bon prix. » 

Revenant sur la situation du moment, il précise : « à l’heure actuelle les récoltes sur les céréales sont très avancées comme le mil, le maïs. Et d’ailleurs pour l’arachide, presque 30% des surfaces emblavées sont récoltées aujourd’hui. C’est pourquoi, nous remercions le Tout Puissant de nous avoir gratifié d’une bonne pluviométrie utile repartie dans le temps et dans l’espace. Cependant, nous avions eu quelques inquiétudes en fin de campagne surtout pour la troisième vague de semis effectués dans la troisième décade du mois de juillet. Mais heureusement, nous avons enregistré des pluies dans la troisième décade du mois d’octobre qui ont permis de combler le gap. » 

Dans la foulée, il rappelle que « pour l’arachide, le prix du kg a été fixé à hauteur de 250 f cfa par l’État. On ne demande pas aux producteurs de vendre en dessous de ce prix plancher. Ils peuvent avoir la possibilité de vendre jusqu’à 500 f CFA. Et ça c’est pour les protéger, car l’année passée, beaucoup avaient vendu au-dessus de ce prix plancher-là... » 

« Cette année, nous espérons avoir des rendements meilleurs que ceux de l’année passée. Les superficies augmentent annuellement vu l’engouement que suscite l’agriculture. Pour l’engrais, nous avons reçu le quota habituel. C’est pourquoi, avec l’augmentation des surfaces emblavées, nos soucis sur l’engrais ont été vite réglés par le ministère de l’agriculture. C’est normal car quand les surfaces augmentent les besoins en engrais augmentent aussi… », conclura-t-il.

Mercredi 24 Novembre 2021




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