Rapatriés des États-Unis le 25 mars dernier par vol Delta Airlines, une quarantaine de Sénégalais ont été mis en isolement dans un hôtel au Lac Rose, dès leur descente d'avion. À cette date, le Sénégal enregistrait 99 cas positifs. L'apparition du nouveau coronavirus au Sénégal remontant au 2 mars dernier.
Des prélèvements effectués par les services habilités ont révélé que cinq parmi eux avaient le COVID 19. Cette découverte n'avait rien changé au fait qu'ils devaient faire quatorze jours dans l’hôtel réquisitionné pour l'occasion.
Mais grande a été leur surprise quand un agent du ministère de la Santé leur a fait comprendre que leur mise en quarantaine doit être prolongée de quatorze jours, sous prétexte que quatre nouveaux cas positifs auraient été détectés dans le groupe. C'est assez suffisant pour que ces Sénégalais montent sur leurs grands chevaux.
« Ils ont emmené les quatre nouveaux cas lundi dernier et veulent nous maintenir ici tout en sachant que nous sommes exposés », rechignent-ils à prolonger leur séjour dans cet hôtel qu'ils soupçonnent d’être un foyer de contamination.
Nos interlocuteurs avancent comme preuve le non-entretien des lieux par le service hôtelier. « Nos chambres ne sont pas nettoyées depuis notre arrivée.
À cela s'ajoute le mépris dont fait montre le personnel à notre égard. C'est à peine s'ils viennent à notre contact alors que la majorité d'entre nous ont été testés négatifs à deux reprises. Même pour changer nos draps, ils les déposent juste devant la porte, c'est à nous de faire le reste », fustige l'un des « isolés ».
« Nous refusons de rester ici pour deux horribles semaines supplémentaires », décident-ils.
Une dizaine d'entre eux occupe actuellement le hall de l’hôtel et entend mettre fin dès aujourd'hui à leur confinement. Ce qui ne devrait pas être une promenade de santé car des éléments de la gendarmerie ont été déployés sur place pour les en empêcher.
Des prélèvements effectués par les services habilités ont révélé que cinq parmi eux avaient le COVID 19. Cette découverte n'avait rien changé au fait qu'ils devaient faire quatorze jours dans l’hôtel réquisitionné pour l'occasion.
Mais grande a été leur surprise quand un agent du ministère de la Santé leur a fait comprendre que leur mise en quarantaine doit être prolongée de quatorze jours, sous prétexte que quatre nouveaux cas positifs auraient été détectés dans le groupe. C'est assez suffisant pour que ces Sénégalais montent sur leurs grands chevaux.
« Ils ont emmené les quatre nouveaux cas lundi dernier et veulent nous maintenir ici tout en sachant que nous sommes exposés », rechignent-ils à prolonger leur séjour dans cet hôtel qu'ils soupçonnent d’être un foyer de contamination.
Nos interlocuteurs avancent comme preuve le non-entretien des lieux par le service hôtelier. « Nos chambres ne sont pas nettoyées depuis notre arrivée.
À cela s'ajoute le mépris dont fait montre le personnel à notre égard. C'est à peine s'ils viennent à notre contact alors que la majorité d'entre nous ont été testés négatifs à deux reprises. Même pour changer nos draps, ils les déposent juste devant la porte, c'est à nous de faire le reste », fustige l'un des « isolés ».
« Nous refusons de rester ici pour deux horribles semaines supplémentaires », décident-ils.
Une dizaine d'entre eux occupe actuellement le hall de l’hôtel et entend mettre fin dès aujourd'hui à leur confinement. Ce qui ne devrait pas être une promenade de santé car des éléments de la gendarmerie ont été déployés sur place pour les en empêcher.
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