CBV et destruction de biens appartenant à autrui : Fatou B Diagne, ivre, agresse le concierge


CBV et destruction de biens appartenant à autrui : Fatou B Diagne, ivre, agresse le concierge
Âgée de 31 ans, l’ingénieure en communication Fatou B R Diagne est unique dans son genre. Habitant dans un immeuble à la cité des Impôts et Domaines, elle trouble la tranquillité de ses voisins. Elle a eu à se disputer avec 15 voisins de l’immeuble qui compte 16 appartements. Ces derniers se sont plaints à maintes reprises auprès de l'agence immobilière pour dénoncer les comportements de la dame. En effet, au mois de mai dernier, la dame ivre comme un polonais, s’est attaquée au concierge Abdoulaye Kandé, vers 2h du matin. Elle lui reprochait d'avoir fermé la vanne d'approvisionnement en eau de l'immeuble. Logée au 4e étage, elle est descendue au rez-de-chaussée pour abreuver d'injures le concierge. Le lendemain des faits à 9 h, elle lui balance une pierre au niveau du bras gauche. Ce qui a valu la comparution de Fatou Diagne hier, au Tribunal des flagrants délits pour coups et blessures volontaires et destruction de biens appartenant à autrui.
Devant le prétoire, la victime Malick Diop explique qu’à chaque fois que la prévenue prenait de l'alcool, elle s’attaquait à ses colocataires en les injuriant et en tambourinant leurs portes. Il ajoute qu’il était à Dubaï au moment de l’altercation entre la dame et Abdoulaye Kandé. C'est ce jour, dit-il, que sa mère lui a téléphoné pour l’informer de la bagarre. Comparaissant libre, Fatou Diagne réfute ces déclarations. Selon elle, le plaignant a monté de toutes pièces les faits qui lui sont reprochés, et elle assure qu’elle est en parfaite harmonie avec ses voisins. À l’en croire, c’est le vigile Kandé qui l’a insultée de mère lorsque qu’elle l'a interpellé sur le problème de l'eau. «J'ai refusé le règlement à l'amiable du litige, raison pour laquelle Malick Diop a porté plainte à mon encontre», dit-elle pour se défendre. Enfonçant le clou, le témoin Talla Touré confirme que sa porte a été détruite par la prévenue. L’avocat de la partie civile, Me Abdoulaye Diallo, dira que la dame n'est pas une ingénieure en télécommunication mais une ingénieure en mensonge. «Elle est une ivrogne et, quand elle tombe dans les vapes, elle fait du tapage nocturne», renseigne-t-il tout en réclamant le franc symbolique. Finalement Fatou Diagne est condamnée à deux ans, dont un mois ferme, et doit allouer une amende de 20 000 francs
          
Mardi 19 Juin 2018




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